Tiraillée, écartelée même entre deux fédérations internationales, l’ISA (International Surfing Association) d’un côté et l’ICF (International Canoe Federation de l’autre : c’est la délicate situation dans laquelle se retrouve la discipline du Stand-Up Paddle. Et puisque les discussions semblent être dans une impasse, c’est la court d’arbitrage du sport (CAS) qui est désormais en charge de jouer les médiateurs, et à terme de permettre de faire le choix.
Sans surprise, chaque partie défend ses intérêts et met en avant le rôle joué dans le développement du sport. L’ISA, qui par la voix de son président Fernando Aguerre se réjouit de cet arbitrage, rappelle le travail mené pour « le développement du sport dans l’intérêt de tous les athlètes de la discipline à travers le monde« . L’Argentin n’a pas peur d’enfoncer le clou : « sous la supervision de l’ISA, Le SUP de vagues et le SUP de race ont gagné en professionnalisme et en popularité, devenant un des sports aquatiques qui croît le plus rapidement sur la planète« . Même son de cloche pour le vice-président de l’ISA, qui n’est autre que le champion du monde de SUP de race en 2013, 2014 et 2016 : « l’ISA a été capable d’offrir tellement au SUP et à nos athlètes – en créant un socle international, compétitif permettant aux fédérations de surf nationales de développer le surf à l’international… blah blah blah«
