Bristol accueille le premier Wavegarden park

La première commercialisation de cette vague artificielle créée dans le Pays-basque espagnol aura lieu en Angleterre et devrait voir le jour en 2013.

17/12/2011 par Romain Ferrand

On ne présente plus la désormais célèbre vague artificielle créée dans le Pays-basque espagnol, dont le concept révolutionnaire a déjà fait le tour du monde. Il y a plus de six mois, les créateurs du Wavegarden dévoilaient un bassin caché en pleine nature, abritant une petite vague parfaite au potentiel plus que prometteur. Aujourd’hui, la fameuse vague semble déjà avoir trouvé un acquéreur outre-manche, et il y a fort à parier que d’autres lui emboîteront le pas d’ici peu.

En effet, la nouvelle vient de tomber, la ville côtière de Bristol au Royaume-Unis sera la première à accueillir le Wavegarden, pour la modique somme de 5 millions de livres. Cette première commercialisation du concept sera développée par Nick Hounsfield, Tobin Coles and Chris Hines, fondateurs de Surfers Against Sewage, et devrait débuter en 2012 pour une ouverture au public à l’été 2013.

Les quelques 4 000 surfeurs de Bristol et de ses environs vont donc être les premiers au monde à avoir accès librement à cette vague artificielle d’1m60 qui devrait dérouler toutes les 90 secondes environ. Le bassin, qui devrait mesurer 450 mètres de long et 80 mètres de large, permettra de surfer cette vague pendant une durée non négligeable de 55 secondes, avec une possibilité d’adaptation pour les débutants.

« Nous nous sommes penchés sur le projet Wavegarden depuis deux ou trois mois » expliquait Peter Wilkins, président du Bristol Surf Club. « Beaucoup de nos membres qui ont dû s’éloigner des côtes trouvent que c’est une excellente idée. Ce projet sera aussi bénéfique pour l’environnement, puisque les gens ne feront plus des centaines de kilomètres en voiture le weekend pour trouver des vagues moyennes, alors qu’ils pourront simplement venir sur le site.« 

Les surfeurs pourront donc profiter dès 2013 du Wavegarden version UK, moyennant entre 8 et 10 £ pour une heure de surf artificiel. Espérons tout de même qu’ils n’en perdront pas le goût et la curiosité pour la recherche de vagues, qui sont une composante essentielle du surf. Une chose est sûre, si Bristol est la première à avoir succombé aux charmes du projet basque, elle sera probablement très vite rejointe par d’autres villes.


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3 commentaires

  • George
    20 décembre 2011 17h36

    Pas mieux, bizness is bizness. Je propose d’intégrer ce truc au parc astérix et à eurodisney, pour l’instant.

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  • clo33
    18 décembre 2011 22h51

    On se rassure comme on peut!Vaut mieux rien dire parfois…C’est pathétique.

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  • Olivier
    18 décembre 2011 11h00

    « Bénéfique pour l’environnement » mouhahahahahaha

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