D’après le journal économique Les Échos, une nouvelle offre d’achat sur la marque de surfwear Billabong aurait été faite par un acquéreur anonyme à hauteur de 695 millions de dollars (564 millions d’euros).
D’après des sources proches du dossier, derrière cet acquéreur anonyme se cacherait en réalité Bain Capital, un fonds d’investissement américain créé par le candidat républicain à la Maison Blanche Mitt Romney. Ce fonds avait fait le fortune du candidat, avant son départ de la société en 1999.
Malgré la réaction défavorable des dirigeants de Billabong, qui estiment que « cette proposition ne reflète pas la valeur réelle de Billabong », la rumeur a permis à l’action de la marque de terminer en hausse de 7,48% à 1,37 dollar australien (1,11 euro) mercredi soir à la Bourse de Sydney.
TPG International LLC, un autre fonds d’investissement, avait quant à lui déposé en juillet dernier une offre de 694 millions, déjà frileusement accueillie par les dirigeants de Billabong, après une première offre à 620 millions en février.
Enfin, d’après le site theaustralian.com, un autre fonds d’investissement lorgnerait sérieusement sur Billabong : Rhone Capital, une société basée à New York qui possède déjà 20% de son concurrent historique Quiksilver. L’expérience du marché des boardsports acquise grâce à ses parts dans Quiksilver (comprenant également DC Shoes Co) pourrait, selon le quotidien australien, donner un avantage à Rhone Capital dans la tentative d’acquisition de Billabong.
Le groupe australien, qui possède aussi Von Zipper, Nixon (à moitié, depuis la cession de 48,5 % de la marque à TPG Capital en février dernier) , Tigerlily, Element et Dakine, a enregistré une perte nette de 275,6 millions de dollars australiens (223,8 millions d’euros) sur l’exercice 2011/2012 (clos en juin). Un coup dur pour le groupe qui avait soldé l’année précédente avec un bénéfice de 119,1 millions (96,7 millions d’euros). Les causes de ce renversement brutal de situation? La crise européenne, la difficile relance économique aux États-Unis, la cherté du dollar et la crise sectorielle de l’industrie de la glisse.
Toujours selon Les Echos, Billabong a engagé un plan de restructuration prévoyant la fermeture de boutiques, la réduction de sa production, l’internationalisation de sa chaîne d’approvisionnement et le développement de ses ventes en ligne.
Plus d’infos : LesEchos.fr / TheAustralian.com
Mais que croyez vous ?
Que les fondateurs passent leur vie au line-up puis au bar du coin à siroter pour les meilleurs un soda et pour les autres une bière ? C’est ça ?
Pauvres surfeurs riches que nous sommes avec notre « surf spirit » en carton pâte… A ce niveau de compétition, c’est du surf de très gros, en eaux troubles et avec des requins armés jusqu’au dents que les gars pratiquent quotidiennement. Teahuppo c’est pour les danseuses à côté !
La tête entre le marteau et l’enclume. D’un côté les états ne cherchant qu’à les faire disparaitre et de l’autre les autres marques ne cherchant… qu’à les faire disparaitre.
Surf spirit ?!……
y se laisse bouffer par ses fond d’investissement en esperant que cela les sauvera alors que c’est contraire ! regarde quicksilver ! faire des bénéfices en masse puis revendre la société au prix fort !