Une semaine après l’incendie qui a détruit l’usine Pukas, située dans le Pays Basque espagnol, l’entreprise familiale ne se laisse pas abattre et a déjà relancé la production.
Au travers d’un communiqué publié mardi, elle a tenu à rassurer ses clients, qu’ils soient professionnels ou particuliers, en rappelant que « toute la force humaine de travail est opérationnelle », qu’une partie de la production a déjà été relancée et qu’ils « pensent être opérationnels sous quinze jours », précisant que « la priorité est donnée aux planches customs ». Les planches sur-mesure commandées par exemple par des particuliers devraient toutes être livrée d’ici trois semaines.
Si l’outil de travail est complètement ravagé, la société peut compter sur la motivation de ses salariés et l’élan de solidarité qui s’est mis en place avec les ateliers et les shapers de la région. « L’ensemble des ateliers de la région qui en avaient la capacité ont proposé leur aide » précise Cédric de Viral Surf et de la Shaper House.
La Shaper House accueille notamment une petite partie des 30 personnes dédiées à la production chez Pukas. C’est aussi le cas du shaper Chris Christenson qui est en visite en Europe qui devait travailler en résidence quelque temps chez Pukas. Le célèbre shaper californien était d’ailleurs dans sa salle de shape, rabot électrique en main et casque sur les oreilles, lorsque l’incendie s’est déclaré. N’ayant pas entendu les appels à évacuer, il est l’avant-dernier à en être sorti alors que les flammes grignotaient déjà le bâtiment.
L’objectif pour Pukas est désormais de pouvoir reconstruire l’usine au même endroit que la précédente et la réouvrir d’ici un an. Toujours selon Cédric, il pourrait alors s’agir « d’un des meilleurs ateliers de shape au monde« .
Pour assurer les commandes des clients après l’incendie qui ravagé ses
ateliers, Pukas a investi les ateliers de shape du Sud-Ouest pour
assurer sa production. Ici, à la Shaper House, shapers (dont Chris
Christenson) et glassers sont au travail :
Vidéo : Surf Session