Hier, vers 18h, Surf Session était convié à un apéro au Rip Curl Technical Store de Soorts-Hossegor, pour l’arrivée de la nouvelle gamme de boards DHD, avec la présence du shapeur australien Darren Handley himself. Un after work classique dans le milieu surf, où se mêlent business et convivialité : du relax quoi, et donc un plan pour moi… Marie-Pascale Delanne, responsable com pour Rip Curl Europe, m’accueille et Jean-Seb Estienne, en tant que “maître de maison”, me propose une bière. Convivial. Puis Jonathan Cetran, product manager wetsuit et board, me présente la dernière combi sans aucun zip, rien de chez rien. Spatial. Une fois sa démo faite, il me propose une autre bière. Toujours convivial. Enfin, Darren arrive. Le shapeur des fusées de Mick Fanning était donc là, tranquille et dispo pour répondre à quelques questions. Voyant qu’il aimait donner des noms bizarres à ses boards, je lui ai demandé comment il trouvait l’inspiration, s’il pouvait me raconter une anecdote pour chaque modèle et quelle était son histoire préférée. Il a été très loquace, apparemment inspiré par mes questions légères, moins commerciales. Méga convivial.
Trop cool ?
C’est vrai que c’est sympa ces apéros, ça désacralise, c’est plus informel. Le seul problème, c’est qu’il faut “gérer” et que sur mon enregistreur, je passe du fichier 50 au fichier 52 et… je ne sais pas où est le 51. Pas dans mon verre en tout cas. Bon ben… Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il a trouvé le nom de Duck Nuts avec sa femme, en sirotant un bon vin rouge dans leur maison. Il a appelé Mick Fanning, qui a trouvé ça « excellent ». Il avait aussi eu dans l’idée d’appeler une board “Horse” quelque chose, parce qu’il avait vu un cheval quelque part (là j’avoue, je comptais sur le dérushage de l’interview pour mieux comprendre) en allant surfer Kirra (je crois). En entrant dans l’eau, il croise Dane Reynolds, lui explique son délire, et là Dane répond : « Appelle plutôt ça Switch Blade, ça sonnera mieux. » Darren a trouvé ça « brilliant ». Rires (là aussi je comptais sur le dérushage…). Quant au nom le plus “crazy” de ses modèles, c’est la P15, mais je ne sais absolument plus pourquoi. Sorry John… heu Darren.
Xavier Gullon