Interrogé sur la probabilité de se faire mordre par un
requin par les « journalistes » du magazine people TMZ, Laird Hamilton y est allé de sa petite
théorie.
A la base ça partait plutôt bien quand il expliquait que « les distributeurs de boisson tuent plus de
personnes par an que les requins ». Ça dérape un peu ensuite quand il
explique calmement que « la raison
la plus commune de se faire mordre est une femme ayant ses règles, c’est quelque
chose auquel les gens ne pensent pas, mais évidemment si elle a ses règles
il y a une certaine quantité de sang dans la mer ».
Surfeuses en tête, de nombreuses femmes ont réagi à ce commentaire jugé sexiste en lui
rappelant qu’il existait des protections périodiques, et qu’elle n’étaient pas
plus responsable des attaques de requins
que des périodes de flat en été, ou du vent qui tourne à marée basse. D’autres
auraient pu lui faire remarquer qu’on risque de saigner beaucoup plus en
croisant un SUP monté sur une lame métallique…
Toujours est-il que les scientifiques ont vite assuré que rien ne pouvait
confirmer l’affirmation de Laird. D’abord parce que les requins « sentent »
l’urine et la sueur au moins autant que le sang, ensuite car de petites
quantités de ces fluides corporels mélangés à l’eau de mer ne risquent vraisemblablement
pas d’attirer les squales environnants.
La déclaration de Laird
semble donc venir d’une autre époque, celle où les « surfers widows »
(veuves de surfer) attendaient sur la plage que monsieur aie fini sa session. Au
contraire les femmes d’aujourd’hui sont toujours
plus nombreuses au line-up, même si elles doivent encore composer avec certains
aléas de la féminité, comme le montrait avec humour Lauren Hill dans sa vidéo « Pear Shaped« .
