Luana Silva et Bronson Meydi sacrés champions du monde juniors

L’occasion de repérer talents émergents et nouvelles places fortes du surf mondial.

19/01/2025 par Olivier Servaire

La plage d’Urbiztondo ne se trouvant pas au Pays Basque mais aux Philippines, c’est bien dans l’archipel asiatique que se sont retrouvé les meilleurs surfeurs de 20 ans et moins pour en découdre. Une compétition qui a couronné l’Indonésien Bronson Meydi et la Brésilienne Luana Silva dans des vagues d’un bon mètre toute la semaine.

(Cait Miers/World Surf League)

L’Asie à la hausse, Le Brésil change de visage

Pour la première fois de l’histoire, un Indonésien remporte un titre WSL. Bronson Meydi a illuminé la compétition de son surf aérien, signant notamment un 10 points en finale grâce à deux rotations complètes et fortement inversées. Face à l’Australien Winter Vincent, pourtant auteur d’un excellent 17.84, l’Indonésien a tapé très fort pour aller chercher un score total de 18.80, le plus haut de l’événement.

Bronson Meydi (Allen Aligam/World Surf League)

Cette victoire confirme la montée en puissance de l’Asie dans le surf mondial, puisque le Japon n’est pas en reste avec Kana Nakashio, finaliste chez les filles. La Nippone a continué d’impressionner les juges en décrochant certains des meilleurs totaux de l’épreuve sur ce spot de La Union où elle avait déjà brillé l’an dernier en QS.

Kana Nakashio (Cait Miers/World Surf League)

Alimentant les rumeurs d’une accalmie du Brasilian Storm, les surfeurs d’Amérique Latine sont les grands absents des phases finales masculines. Luana Silva a plus que sauvé l’honneur en devenant la première Brésilienne à décrocher le titre mondial junior, mais on n’oublie pas que l’ancienne pensionnaire du CT est surtout un pur produit des spots hawaïens sur lesquels elle a grandi. Dans une finale serrée contre Nakashio, elle a arraché la victoire dans les dernières secondes.

Luana Silva (Cait Miers/World Surf League)

La France discrète, l’Europe en embuscade

Les tricolores ne comptaient pas de représentant masculin puisque seuls les deux premiers du classement continental obtenaient leur billet direct. On se dit que Noa Dupouy qui avait le même nombre de point que le deuxième aurait bien mérité une invitation, mais c’est une autre histoire…

Les deux Françaises en compétition se retrouvaient au premier tour, Hina-Maria Conradi l’emportant devant Kohai Fierro et Sophia Medina qui ratait son entrée suite à une interférence. La Brésilienne se ressaisit en repêchages et sort Kohai pour 3 centièmes de points. Dommage pour la Tahitienne qui espérait suivre les traces de sa sœur Vahine (championne du monde junior 2017). Hina subit ensuite une courte défaite face à l’Australienne Rosie Smart.

Kohai Fierro (Cait Miers/World Surf League)

Le vieux continent reste bien représenté avec notamment l’Espagnol Dylan Donegan Dos Santos, qui s’est hissé jusqu’en demi-finale après avoir éliminé le champion en titre Jarvis Earle. Le Portugais Francisco Ordonhas et la Basque Annette Gonzalez Etxabarri ont également montré de belles choses, confirmant la profondeur du vivier européen. Une chose est sûre : le futur du surf mondial s’annonce plus international que jamais !

Dylan Donegan Dos Santos (Cait Miers/World Surf League)

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