US vs Chine vs Australie : la ruée vers l’Or

A trois ans des premiers Jeux Olympiques de Surf, les nations se préparent déjà.

27/04/2017 par Rédaction Surf Session

2020 rimait il n’y a pas si longtemps que ça avec science fiction, voitures volantes & co. Il n’en est rien mais l’arrivée du surf aux JO de Tokyo est, elle, bien réelle. Deux des grandes puissances sportives (et économiques), les USA et la Chine, s’organisent d’ailleurs déjà pour gagner la course à l’or dans la catégorie surf. 

Depuis l’entrée du surf aux Jeux, les autorités compétentes américaines ont du revoir les règles et les process encadrant la pratique, son organisation et la sélection de ses athlètes, afin de la mettre en conformité avec le fonctionnement des autres disciplines. Fraichement créé, U.S.A Surfing est maintenant en charge de toutes les affaires relatives à l’équipe nationale de surf, dont les contests comme le U.S Surfing Championship Lower Trestles. Cette organisation remplace l’instance Surfing America et a pour mission de formaliser le surf de la scène américaine en vu des JO 2020.

C’est Bruce Beach, un Australien (!!) par ailleurs PDG de la marque de crème solaire Sun Bum, qui prend la tête de U.S.A Surfing: « C’est une toute nouvelle organisation, nous avions besoin de tout mettre à plat et de repartir sur de bonnes bases, c’est ce que nous avons fait. Nous travaillons sur une nouvelle stratégie qui érigera des fondations solides à U.S.A. Surfing« . Parmi les mesures annoncées, la couverture de la dette de Surfing America, l’intégration de nouveaux sponsors institutionnels et l’embauche d’un coach à temps plein destiné à travailler sur le programme de 2020 ont été soulevés, tout comme la construction d’un centre d’entrainement haute performance destiné à préparer l’équipe nationale.

La stratégie chinoise : Peter Townend

Mais face à la stratégie américaine déjà bien ficelée, la Chine, adepte de l’Or et de l’entrainement intensif, a elle aussi lancé le compte à rebours. La toute première Equipe Nationale de Surf Chinoise est actuellement en création, sous la direction du tout premier champion du monde, l’Australien Peter Townend

« PT » a récemment été aperçu à un rassemblement des ?Friends of Olympic Surfing? à Laguna Beach (Californie) vêtu d’une veste à l’effigie de l’Equipe de Chine et a révélé avoir passé beaucoup de temps sur place ces derniers mois. L’équipe a déjà débuté son entrainement en vue des ISA World Surf Championship – qui se dérouleront à Biarritz le mois prochain – sur l’île Hainan, sous l’égide de Townend : « Nous travaillons très dur pour monter un programme, et nous pouvons dors et déjà observer de gros progrès« , s’est exprimé Townend, « nous entamons la phase 11 de l’entrainement avec le groupe dont six ont été sélectionné pour les ISA. Se sera la première compétition de surf à laquelle la Chine participera ». 

La stratégie australienne : moins t’en dis, plus t’en fais

Une autre nation, bien préparée, se fait discrète malgré sa légitimité dans la discipline. L’Australie, très en avance sur les Etats-Unis, son rival historique en terme de surf, possède déjà non pas un mais plusieurs centres d’entraînements opérationnels, des coaches – dont Mick Fanning avait émis le souhait de pouvoir encadrer la team – et scientifiques spécialistes du sport de haut niveau encadrent les athlètes, et le gouvernement n’est pas avare quand aux aides financières destinées à faciliter le bon fonctionnement du programme. 

Quid des ambitions françaises ? On vous dit ça très vite.


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