Découvrez le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie : surfer et se ressourcer

Le territoire et ses richesses à travers les yeux du Vendéen Tristan Guilbaud.

26/08/2024 par Rédaction Surf Session

Situé le long de la côte vendéenne, le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est riche d’un littoral de 32 kilomètres, où se mêlent longues plages de sable fin et côte sauvage. Ce territoire marin et naturel regorge de spots de surf et de vagues qui, chaque année font le bonheur des surfeurs, quel que soit leur niveau. Cependant, les surfeurs ne sont pas les seuls amoureux de l’océan à apprécier cette portion du littoral atlantique. Tous les adeptes des activités nautiques et aquatiques y trouvent leur plaisir : sortie en bateau, expédition pêche, stand-up paddle, char à voile, voile, kite surf, canoë kayak… Il y en a pour tous les goûts !

Ce territoire est marqué par une identité surf incontournable, ayant vu émerger des surfeurs et surfeuses de talent, à l’instar de Tristan Guilbaud et d’Hina Conradi, qui figurent parmi les meilleurs compétiteurs français actuels. D’autres acteurs tels que des shapeurs, Daddy Seal, Squid Surfboards, Jam’in, ainsi que des clubs de surf et autres surf shops, participent à faire vivre le surf et sa culture, équipant et orientant au mieux les locaux et les surfeurs de passage tout au long de l’année.

© Flavian Couvreur

Après une bonne session de surf ou pendant les journées de flat, le Pays de Saint-Gilles propose de nombreuses activités ressourçantes. À vélo ou à pied, il y a de très belles balades à faire le long de la côte sauvage, à la découverte des lacs, des rivières et du patrimoine local. Le port de pêche et les restaurants locaux sont idéals pour goûter à la gastronomie locale, aux fruits de mer et autres poissons. Un environnement qui réjouira tous vos sens, sans exception !

© Flavian Couvreur

Un haut potentiel surf

Avant d’être le compétiteur de talent qu’il est aujourd’hui, Tristan Guilbaud a grandi au Fenouiller, à quelques minutes de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. « J’ai eu une enfance et une adolescence très épanouissantes, j’étais tout le temps dehors. De mes 11 ans jusqu’au lycée, je partageais tout mon temps libre entre le skate et le surf. Je rentrais de l’école à vélo, je passais prendre ma planche et je filais à la plage ou au skate Park. J’ai vite été autonome, mes parents s’inquiétaient très peu pour moi, ils savaient tout le temps où j’étais » se rappelle le surfeur qui passait alors sa vie dans l’eau.

© Flavian Couvreur

Le Pays de Saint-Gilles possède un haut potentiel surfistique, idéal pour apprendre et progresser. La Grande Plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, où se trouve le Surfing Saint-Gilles, le club de Tristan, est idéal pour débuter. De leur côté, les reef breaks de Bretignolles-sur-Mer, sont parfaits pour progresser, offrant des vagues plus puissantes. « J’ai appris à surfer à la Grande Plage et dès que j’ai eu le niveau j’allais à la Sauzaie, où il y avait les bons surfeurs. C’est un spot plus challenging, qui demande plus de connaissances et de technique, les vagues y sont plus puissantes, creuses et rapides.« 

© Flavian Couvreur

Les années passées au Surfing Saint-Gilles ont profondément marqué le surfeur. « J’ai grandi dans un esprit club très convivial, j’échangeais avec des gens de tous les âges, on faisait des voyages, le club organisait des événements  » raconte Tristan que la vie associative et le collectif ont nourri, l’aidant à se forger, tant humainement que dans son surf. « J’ai eu la chance d’intervenir ensuite auprès de jeunes compétiteurs. » La boucle était bouclée pour le surfeur qui a pu partager aux plus jeunes l’expérience acquise auprès de ses aînés.

© Flavian Couvreur

Du surf mais pas que…

« La côte du Pays de Saint-Gilles est magnifique. Il y a des pistes cyclables qui sillonnent les paysages et le bord de mer offre de superbes balades » nous apprend Tristan qui prend toujours beaucoup de plaisir à retourner là où il a grandi. « J’aime marcher sur la corniche de Saint-Gilles et Saint-Hilaire, du côté de Bretignolles-sur-Mer. La vie est douce là-bas, on prend le temps d’apprécier les choses, loin du train de vie à 200 à l’heure des grandes villes. C’est surtout pour ça que j’aime y retourner, mais aussi pour passer du temps en famille » poursuit le surfeur. Pendant les journées de flat, le Vendéen aime passer du temps à la rivière, jamais très loin de l’eau, pêcher avec son père et se balader à vélo. « J’adore aller à la pêche dans les marais, où j’allais avec mes grands-parents quand j’étais plus jeune. »

Et quand les vagues sont au rendez-vous, Tristan saute toujours sur l’occasion pour surfer en famille, « ça n’a pas de prix. » Le surfeur apprécie les balades dans le vieux Saint-Gilles et ses rues piétonnes, le port et le marché local. Des rituels désormais incontournables lors de ses séjours sur ses terres natales. « En plein été j’aime aller manger des sardines, dans des petits restaurants locaux.« 

Curieux, nous avons demandé au surfeur de nous partager quelques-unes de ses adresses préférées. « Il y a le Théo Spot, un bar sur la Grande Plage, idéal pour le coucher du soleil. J’aime aller à la crêperie les Cabines et au Casier, un restaurant de fruits de mer dans le centre de Saint-Gilles. Il y a aussi Mamie Sardine, un endroit spécialisé dans les sardines, le poisson local, tenu par une amie. Le restaurant le Pilours, sur la corniche de Saint-Hilaire fait aussi partie des lieux où j’aime aller, comme le Café de la Plage à Sion, sur le front de mer. Mais il y a beaucoup d’endroits à aller dénicher dans le vieux Saint-Gilles, il suffit de se perdre dans les ruelles pour trouver de jolis spots. »

Pour finir, Tristan nous a partagé sa journée idéale : une partie de pêche aux aurores entre père et fils suivie d’une plancha en famille le midi, avant de faire la sieste au soleil. Une session surf l’après-midi avant de terminer la journée par un verre dans l’un des bars de la Grande Plage de Saint-Gilles, devant un joli coucher de soleil.

À la découverte de ce territoire ressourçant au haut potentiel surf.
© Flavian Couvreur

Le territoire à travers les yeux de la surfeuse Hina Conradi

Arrivée en Vendée à l’âge de 11 ans et originaire de la Réunion, Hina n’a pas tardé à s’inscrire au club de surf emblématique de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, le Surfing Saint-Gilles. Si elle passe aujourd’hui le plus gros de son temps au Pays basque, elle reste très attachée à la Vendée, qui a grandement participé à faire d’elle la surfeuse aguerrie qu’elle est aujourd’hui. « La Vendée offre des paysages assez plats et très jolis, faits de beaucoup de cours d’eau et de marais. Ce sont des paysages assez uniques où il y a de belles dunes, des endroits sauvages et des forêts aux alentours, c’est très ressourçant » décrit la surfeuse.

« Le Surfing Saint-Gilles se situe sur une très grande plage, qui s’étend du port de Saint-Gilles jusqu’aux premières dunes qui séparent la ville de Bretignolles-Sur-Mer. Généralement, plus on descend vers le sud, plus les vagues sont grosses et plus on s’approche du port plus elles sont petites, la digue du port créant une sorte de spot de repli, plus abrité que les autres. Par temps d’hiver, quand il y a de grosses houles on a tendance à y surfer et quand les conditions sont plus petites, on se décale vers les dunes et le côté plus sauvage » explique Hina qui avait pour habitude de s’entraîner vers les dunes avec son club.

Elle apprécie également le spot de la Sauzaie, à Brétignolles-sur-Mer, un reef break qui offre de très belles vagues. « Il y a aussi quelques secret spots que je ne révélerai pas. » Moins reconnue pour le surf que certaines régions, la Vendée est un territoire préservé qui offre une vraie diversité de spots, entre spots de sable et de roche… « Il y a toujours de quoi surfer et progresser » conclut la surfeuse.


Tags:



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*
*