(Initialement publié le 26 août)
Le G7 de Biarritz se termine aujourd’hui. L’événement est venu chambouler les habitudes des surfeurs de Biarritz et a fait réagir bien au delà des limites de la Côte Basque. On fait le point.
VAGUES DÉSERTES A BIARRITZ
Située au cœur de la fameuse zone rouge, la Grande Plage et celle du Miramar étaient interdites aux surfeurs comme aux baigneurs du 23 au 26 août. D’ailleurs seuls les résidents y avaient accès, uniquement à pied, et sous présentation de badge officiel et pièce d’identité. Les autres plages de Biarritz étaient ouvertes, mais contraintes de circulation et de stationnement pouvaient en limiter l’accès.
Comme le regrette Jeff Bernard, gérant de l’école Biarritz Surf Océan : « La ville se vide, les professionnels du tourisme sont priés de rentrer chez eux. Les quelques touristes pris au piège par l’ensemble des zones sécurisées partent de l’autre côté de la frontière pour un week end prolongé en Espagne. Les plages de la zone 1 sont interdites. 12300 policiers sont sur place accompagnés de forces militaires. Au final, nos précieux chefs d’états vont vivre une cote basque sous cloche, sans vie… plages vides et vagues vierges de surfeurs.«
Effectivement d’étranges scènes ont été immortalisées dans la ville ce week-end…
ANGLET INQUIÈTE
La cité voisine d’Anglet risquait d’être également touchée puisque la zone rouge s’étend jusqu’au cap Saint-Martin, à la frontière des deux villes. Si on y a surfé tout le week-end, il était difficile de se garer près du VVF qui réservait des places pour plusieurs dizaines de véhicules officiels ces derniers jours. De plus, craignant les dérapages des manifestations, plusieurs commerces dont les surfshops ont été fermés.
DES APPELS A L’ACTION
Article non récent mais toujours inspirant pour certains points, environnemental comme humour, merci pour ces partages surf web.
Sujet bien traité à mes yeux.
Merci surf session.