Dans la génération terrible, je demande Titouan Canevet, que nous avons accueilli dans nos bureaux cette semaine, à l’occasion de sa venue au Pays basque. Le jeune surfeur bigouden a continué sur sa lancée avec Robin Aussenac, après le projet collectif « J’irais dormir chez moi« , dans lequel Titouan et d’autres surfeurs bretons sillonnaient les routes de leur région natale ou de l’Irlande. Malgré l’arrivée du printemps, alors que la saison n’a pas encore commencé, surfer en Bretagne n’est pas « Easy Peasy« , mais ils ont tout de même trouvé de super vagues. Voici un bel édit, 100% fait maiz, jusque dans les animations faites à la main par la copine de Titouan, qui agrémentent la vidéo à la manière de Chapter 11 (mais en mieux). Entre les cours de surf qu’il dispense et ses sessions free surf, Titouan a passé toutes ses journées à l’eau. « Dès que j’avais une pause, je fonçais entre deux cours pour surfer avec les copains et je retrouvais Robin. On s’est bien marré ! » nous raconte le surfeur.
En Bretagne, les conditions sont parfois difficiles, mais elles n’ont en aucun cas étaient un frein pour Titouan. À bientôt 23 ans, le Breton surfe quotidiennement depuis plus d’une quinzaine d’années et chope le moindre petit bout de vague sur lequel il peut glisser. Cette passion et cet acharnement l’ont mené, entre autres, à remettre un tel full ro à La Crique. Le surf peut être ingrat et rude mais il forge des surfeurs passionnés qui, une fois en trip sur des vagues parfaites, vivent un rêve éveillé. Et tandis que les anciens surfaient quasi seuls au pic, les nouvelles générations sont confrontées au monde toute l’année ainsi qu’aux braques et aux accidents de plus en plus fréquents. « Le surf c’est tout le contraire d’Easy Peasy, on est loin d’être dans la facilité quand on surfe chez nous » confie Titouan.
Mais le « pays« , comme les locaux du Pays Bigouden appellent leur région, n’en reste pas moins une région de surf exceptionnelle, riche de nombreux spots s’étendant le long de cette côte morcelée de criques et de grandes plages de sable fin, qui plaisent tant aux voyageurs en quête de belles vagues. Lorsque ces images ont été tournées, La Torche et Pors Carn abritaient de bons bancs de sable, une époque que Titouan aborde avec nostalgie, la période de flat les ayant fait disparaître. Mais de nouveaux bancs ont sûrement eu le temps de ressurgir, ce que le surfeur du team Volcom ne tardera pas à découvrir, une fois de retour au pays.
Si on enlève les airs, il reste quoi de cette vidéos à part quelques turns médiocres ?