L’erreur est humaine, paraît-il. On va donc se planquer derrière ce vieux proverbe pour tenter d’expliquer la jolie petite boulette qui s’est glissée dans notre numéro de mars.
Si vous avez acheté le mag, vous avez probablement lu le sujet sur cette nouvelle vague sauvage de Cantabrie, que Naum Ildefonse et David Leboulch ont pu surfer grâce aux deux chargeurs locaux Dani Garcia (41 ans, top surfeur espagnol, chargeur reconnu et champion d’Europe master 2013) et Oscar Gomes.
Sauf que ?
Sauf que rien à voir. Dani Garcia n’était pas là lors du trip. L’un des deux hôtes de notre crew français s’appelait en réalité Dani Pablos. Dani. Pablos. Et on s’en est tous rendus compte trop tard.
Enfin… Xavier (le secrétaire de rédaction) qui avait déjà rencontré Dani Garcia à plusieurs reprises il y a quelques années, avait fait part de ses doutes au photographe Eric Chauché quand celui-ci a ramené les photos du trip chez Surf Session. « Sur les quelques portraits de la sélection photos, je ne le reconnaissais absolument pas, se souvient Xavier. Mais bon, le poids des années, tout ça… je me suis dit “OK”, d’autant qu’Eric nous assurait qu’il s’agissait bien de lui : “les gars, je viens quand même de passer 3 jours avec lui...” ».
Quelques jours plus tard, Eric Chauché qui connait pourtant la majorité des chargeurs européens (et que tous les pro surfeurs européens connaissent) et la zone cantabrique, nous a alertés du malheureux quiproquo. Bien vu, mais un peu tard : le mag venait de partir à l’impression…
« On enchaînait les swells, on avait dormi 3 heures en 3 jours…» explique Eric, qui précise quand même qu’“il faut vraiment remercier Dani (Pablos, donc) et Oscar Gomes – deux surfeurs qui ne sont pas dans le système, pour l’accueil qu’ils ont réservé aux Frenchies sur ce spot qui n’avait été surfé qu’une fois auparavant, en mettant un jet à disposition etc… »
Voilà. Sincèrement désolés pour la désinformation. Mais n’y a-t-il pas un autre vieux proverbe qui dit : “faute avouée, à demi-pardonnée” ? Pour l’autre moitié, c’est vous qui voyez.
ca va y’a pire quand meme 🙂