Les autorités craignent désormais que cet échouage massif attire les requins.
23/03/2018 par Marc-Antoine Guet
Un vrai carnage. Quand ce pêcheur s’est levé ce matin, il était loin d’imaginer ce qu’il allait découvrir aux aurores… Plus de 150 dauphins pilotes échoués sur cette plage de l’ouest de l’Australie dans la baie d’Hamelin. Si l’alerte a pu être donnée rapidement, l’intervention des secours n’ a malheureusement pas permis d’éviter le désastre. Plus de 135 dauphins sont décédés et seulement 15 ont pu être sauvés.
« La plupart des cétacés se sont échoués sur la terre ferme durant la nuit et n’ont pas survécu« , a déclaré Jeremy Chick, un responsable du service chargé d’apporter secours aux dauphins. « Les secours étaient dans l’attente de renforts et d’équipements pour tenter de sauver les survivants« , a-t-il ajouté. « Le vent, et la pluie éventuelle, vont déterminer le moment et l’endroit où nous allons tenter de les remettre à l’eau. De même, la force des animaux va compter. L’objectif principal c’est d’assurer la sécurité du personnel et des volontaires et de donner de plus grandes chances de survie aux dauphins« .
Personne ne sait comment ces globicéphales tropicaux, mammifères marins au front volumineux ont pu s’échouer en aussi grand nombre sur cette plage. En attendant les experts, les autorités ont conseillé aux touristes et aux habitants de rester en dehors de l’eau. La baie a même été fermée. Les autorités craignent en effet que toutes ces carcasses n’attirent les requins dans cette zone déjà très sharky.
Ces dauphins qui vivent dans des eaux tropicales et subtropicales se déplacent souvent en groupe et quand ils s’échouent, ils le font généralement en masse. Si les raisons de ces échouages sont encore inconnues, cela en rappelle un autre qui date de 1996, quand 320 globicéphales noirs se sont retrouvés sur la plage de Dunsborough en Australie, pour ce qui reste à ce jour, l’échouage le plus important jamais arrivé.
Le projet immobilier d'un milliardaire américain menace le lieu, son environnement et, par ricochet, l'écosystème dunaire qui permet aux vagues du coin d'exister.
La menace vient d'un pétrolier vénézuélien inactif qui prendrait l'eau et menacerait de déverser 1,3 million de barils de pétrole près des côtes de Trinidad et Tobago.