Quel surfer n’a pas entendu parler de Bell’s Beach et sa magnifique droite bordée de falaises et d’une nature encore largement préservée. Pour la 51ème fois cette année, les surfeurs y font leur compétition au moment de Pâques, compète devenu depuis le début des 70’s une épreuve phare du top mondial. Mais alors que Parkinson, vainqueur 2011, devra défendre son trophée, d’autres surfeurs se battent contre la construction d’aménagement de parking sur le site et ses environs, en vue de faciliter le passage “clic clac photo” des gros bus touristiques des tours-opérateurs. Si ça ne signifie pas le bétonnage intégral du site, le risque est tout de même d’une transformation radicale de la vie du lieu, tant pour ses habitants que pour la faune, avec la circulation constante de milliers de touristes débarqués pour voir le paysage.
Les surfeurs locaux se sentent agressés, d’autant que leurs places de parking deviennent résiduels dans le projet. Un peu comme si à Lafiténia (spot du Pays Basque), le parking du spot se remplissait de cars comme il y en a tant au Mont St Michel…
A la tête de ce mouvement d’opposition, Maurice Cole (un Australien qui fut un des co-fondateurs de Surfrider Foundation Europe, ayant habité et surfé dans les Landes pendant 20 ans), accompagné d’une bonne partie de la communauté locale, invite les surfeurs du monde entier à être solidaires de Bell’s et à signer la pétition contre ce projet et à transformer Bell’s en une véritable Surfing Reserve protégée. A vous de juger.
