Deux jours après l’attaque mortelle d’Alexandre à la Réunion, la polémique bat son plein concernant la crise requins qui frappe l’île une nouvelle fois, et les solutions à adopter. Si le sujet divise de puis longtemps politiques, locaux ou encore scientifiques, c’est la prise de parole de Kelly Slater sur le sujet qui fait cette fois-ci polémique et ravive les tensions dans l’île et même au-delà.
Le Floridien, militant de longue date pour la protection des océans, s’est exprimé hier sur Instagram en faveur de la pèche de requins sur l’île et a appelé le gouvernement français à agir sans tarder :
« Honnêtement, je ne vais pas me faire aimer en disant cela mais la Réunion a besoin de mettre en place de sérieuses captures*, et ça quotidiennement. Il y a un déséquilibre évident dans l’océan là-bas. Si le monde entier avait ces taux d’attaques, personne ne continuerait à profiter de l’océan et des millions de personnes mourraient littéralement de cette manière. Le gouvernement français doit s’en occuper dès maintenant. 20 attaques depuis 2011!?«
Une prise de position qui a aussitôt provoqué un tollé. Le Réunionnais Jeremy Flores – impliqué depuis le début sur cette crise, et arrivé sur l’île la veille de l’attaque – et le Tahitien Michel Bourez ont tenu à leur tour à s’exprimer sur le sujet tout en prenant la défense de Kelly Slater et en justifiant ses propos :
Jeremy Flores (sur son compte Twitter notamment) :
Michel Bourez (sur sa page Facebook) :
*La traduction de « cull » par « abattage » dans notre article publié hier a été mal acceptée par certains lecteurs. S’il s’agit bien de la première traduction française du mot, l’emploi de « prélèvement » ou de « pèche » aurait peut-être été plus appropriée.
oui Pierrick sauf que nous on a des « scientifiques » n’ayant jamais étudié les requins avant la crise. Ils ignorent toutes les expériences menées là où on gère le risque requins depuis 70 ans. Ils sont par ailleurs proches des milieux animalistes. Également, ces mêmes personnes sont à l’origine de la règlementation de la reserve marine, qui empêche les pêches là où les attaques ont lieu (sauf la dernière)
Ces gens sont donc peu credibles mais ils sont « les experts ». Nous sommes nombreux à penser qu’ils sont illégitimes à cause de leurs multiples casquettes. ah au fait ils s’opposent aux drumlines. ça attirerait les requins…Mais ça permettrait sûrement de sortir les individus dangereux qui y passent le plus clair de leur temps, contrairement à une certaine intox il y a une certaine forme de sedentarite. Pêcher des poissons tueurs invasifs en zone anthropique. tout simplement.
Il existe une solution qui s’appelle la drum line, qui permet de marquer les requins et anticiper les attaques, en Australie ils ont déjà installer une bonne centaine de ces drumline et ça fonctionne!
@suri je ne vois vraiment pas le rapport avec le problème actuel de requins………
Mr Florès ouvrez les yeux: avec tous les avions que vous prenez, votre empreinte carbone démesurée est surement une des pires choses pour nos océans…
Suri… »on comprend très vite à qui on a à faire malheureusement » désolé je comprends pas, tu peux m’expliquer? j’espère juste que ce n’est pas un étiquetage hatif quand même, si?
En tout cas quand je lis la traduction de Paris Match des propos de Slater, (ils traduisent « cull » par « élimination sérieuse ») il s’avère qu’on touche le fond, Slater parlant d’un prélèvement (régulation) et surement pas d’une « élimination ». En l’occurrence on peut parler de « faux média » ou tout simplement d’une TDB de journaliste qui jette de l’huile sur le feu gratuitement pour faire le buzz, appelle ça comme tu veux mais l’idée est là. Le problème c’est que des gens vont lire ça et partir en croisade sur les réseaux sociaux, pour rien, à tort. Pareil pour ceux qui ne savent pas faire la dif entre un bulldog et un blanc..
Quand Jérémy Florès utilise sur Twitter l’expression « faux médias », à la mode en ce moment chez certains,on comprend très vite à qui on a à faire malheureusement…
Dans le cas où il s’agit d’un problème de surpopulation, on devrait parler de régulation et non d’abattage (même si tuer un animal n’aura jamais rien de glorieux). L’idée n’est pas d’exterminer les requins de La Réunion mais de réguler leur population qui a connu une augmentation anormale ces dernières années.