Pour un mouvement musical qui s’est fait connaître par un leitmotiv « No Future », l’eau a coulé sous les ponts depuis la fin des années 70. D’anarchiste à contestataire, le punk rock est devenu également écolo alors que Jim Lindberg, leader du groupe emblématique des années 90, Pennywise, vient de faire son entrée au conseil d’administration de Surfrider Foundation. Lors de son mandat de deux ans, Lindberg aura pour charge de soulever des fonds et de conclure des partenariats avec l’industrie du disque.
Pour les plus jeunes d’entre-vous, sachez que Pennywise fête ses 25 ans d’existence et que le groupe était indissociable du surf il y a 15 ans, puisqu’il s’est fait en partie connaître à travers les vidéos de surf de Taylor Steele (Innersection). En 1992, sortait en effet la vidéo Momentum et le succès des séquences brut de montage du jeune réalisateur allait de pair avec la bande-son choisie : Bad Religion, NOFX, Blink 182, Sublime et… Pennywise.
Surfeur de longue date lui-même, Lindberg a grandi à Hermosa Beach au sud de Los Angeles et n’est pas étranger aux questions environnementales liées à la pratique du surf dans cette région. Investi dans les combats locaux au sein de Surfrider depuis plusieurs années déjà, il avoue que « le défi est énorme ici car il faut arriver à concilier la densité de population d’une métropole comme celle-ci avec la pollution industrielle et le traitement des eaux usées qui viennent se déverser dans la baie de Santa Monica ».
Pour la nostalgie, un classique de Pennywise issu de Momentum avec un jeune Rob Machado déjà au sommet de son art :