Une journée habituelle pour Django Hopkins, c’est plonger ou surfer, pas libérer des baleineaux, faire la une des journaux, et risquer de terminer ruiné !
Mais reprenons tout depuis le début… A 7h du matin ce mardi 19 mai, un bébé baleine est repéré dans les filets anti-requins situés au large du célèbre spot australien de Burleigh. Des alertes sont envoyées et à 9h une équipe de Sea World est prête à intervenir, mais attend toujours le feu vert des autorités…
C’est alors que Django décide de prendre les choses en main. Partant juste avec sa barque et son couteau, il va plonger et libérer le cétacé pris dans les filets. Un acte de bravoure capturé par la presse et largement diffusé, qui allait faire de Django un héros… Avant qu’il soit rattrapé par la patrouille !
Quand Django reçoit la visite de responsables des pêcheries du Queensland, ceux-ci lui expliquent qu’il pourrait faire face à une amende de $26,900. En effet, une zone d’exclusion de 20m autour des filets est en place depuis 1992, suite à la noyade d’un surfeur empêtré dans ces équipement de contrôle des requins.
Au gré des informations qui tombent, les médias rapportent ensuite que Django va juste recevoir une prune de $1 300 pour avoir approché les filets… Mais qu’une enquête va déterminer s’il a également endommagé les filets et approché un animal sauvage, ce qui pourrait faire grimper le montant à 46 000$, voire lui rapporter l’amende maximum fixée à $60 000…
Mais pendant ce temps, le « tinny man« (l’homme au bateau métallique) reçoit de plus en plus de soutien, notamment sous la forme d’une cagnotte devant servir à couvrir les amendes et les frais de justice.
Face au scandale, Queensland Fisheries décide finalement de lever l’amende deux jours plus tard, en rappelant que l’homme n’avait pas d’antécédents d’infractions.
Ils continuent néanmoins à appeler à s’adresser à des professionnels dans un cas similaire : « Il s’est mis en grave danger, en plus de risquer de blesser la baleine, et de créer une situation où l’équipe de sauvetage des animaux marins aurait pu courir un risque important en essayant de sauver un nageur pris au piège à côté de la baleine en train de se débattre... »
Mais Django n’a pas calculé tout cela : « Je suis un australien de base, j’ai tendance à faire les choses d’abord et à y réfléchir après » explique-t-il. Il propose maintenant de reverser les 7 000$ de la cagnotte à des organismes de protection de la vie marine, et se réjouit de retourner à sa vie d’avant, avec du surf « pumping » annoncé pour mercredi.
Alors on ne sait pas s’il faut, mais on a quand même envie de crier « Bravo Django !« , avant de se quitter avec ce remix qui refait de lui un héros.