Devenir World Surfing Reserve est un processus en plusieurs étape. Il faut monter un dossier, passer devant la commission spéciale de la coalition Save The Waves pour espérer être la zone nommée cette année, et enfin voir cette réserve mondiale de surf inaugurée officiellement.
Alors que certains dossiers semblent se perdre en route (coucou Punta Borinquen), tout est désormais validé pour Playa Hermosa suite à la grande cérémonie qui s’est tenue le 12 juin dernier.
Le but de ces réserves mondiales étant de protéger les vagues et la biodiversité d’une zone de surf d’exception, la candidature du Costa Rica se présentait comme une évidence. Coté surf, la zone de Playa Hermosa offre un grande variété de vagues, avec plus de 15 spots répartis en beachbreaks, pointes, et vagues d’embouchure. Et coté nature, elle possède un écosystème d’une incroyable biodiversité qui abrite plus de 61 espèces menacées et le refuge de Punta Mala.
Un club des 12 qui n’inclut pas encore la France
La réserve de Punta Hermosa rejoint donc officiellement un groupe qui en compte trois en Australie (Gold Coast, Noosa et Manly), deux aux USA (Malibu et Santa Cruz) ainsi que Todos Santos au Mexique, Punta de Lobos au Chili, et Guarda do Embaú au Brésil.
Ericeira (Portugal) est encore officiellement la seule réserve inaugurée en Europe, mais on sait depuis le début de l’année que le North Devon anglais a déjà reçu sa nomination pour devenir la douzième.
Pour la France il faudra attendre. En octobre dernier, Surfrider Europe avait présenté la candidature d’une zone Côte Basque s’étendant d‘Anglet à Saint-Jean-de-Luz. Elle n’a pas été retenue en février, mais le comité de sélection a tout de même salué l’étendue et la qualité du dossier soumis. Surfrider prévoit donc de continuer à travailler pour améliorer ce dossier et se donner toutes les chances de passer l’année prochaine.
L’inauguration de la réserve de surf de Playa Hermosa vue par la WSL
