« La pollution se déplaçait précédemment vers l’Est donc vers les côtes littorales françaises (Charente-Maritime/Gironde) puis a basculé vers le Sud-Est (Landes/Pays-Basque) puis le Sud et maintenant le Sud-Ouest », a déclaré à Reuters le porte-parole de la préfecture maritime de l’Atlantique.
[#GrandeAmerica] Point de situation au 27/03 sur les opérations de lutte anti-pollution dans le golfe de Gascogne : https://t.co/eeXTGbBf61 @SGMer @MarineNationale @Min_Ecologie pic.twitter.com/AbulPPO9Zx
— Premar Atlantique (@premaratlant) March 27, 2019
En effet, la météo et l’état de la mer éloignent des côtes françaises la pollution issue du Grande America, qui semble se diriger désormais vers l’Espagne. La préfecture maritime reste cependant prudente et n’écarte pas le risque de l’arrivée de boulettes de pétrole en Gironde ou en Charente–Maritime. Elles se déplacent au gré des mouvements de la mer et de la météo. Il n’est donc pas impossible que leur direction change à nouveau.
Et ce, même si les opérations de lutte contre la pollution au large ont permis de récupérer plusieurs tonnes de déchets d’hydrocarbures, dont une partie a été ramenée à La Rochelle ce mercredi.
Pas de marée noire
Si les hydrocarbures doivent atteindre un jour les côtes françaises, la préfecture maritime rappelle qu’il ne s’agira pas d’une marée noire mais plutôt d’une pollution très localisée.
« Même si c’est l’Espagne qui était touchée, un jour ou l’autre des boulettes de pétrole arriveront sur la côte française. Je rappelle qu’il s’agit du naufrage d’un cargo et non d’un pétrolier et donc il s’agit de pollutions localisées et pas de marée noire », a ajouté le porte-parole.
Depuis le naufrage le 13 mars dernier, seuls 5 conteneurs non dangereux ont été récupérés en mer et rapportés à terre. Pour rappel, les conteneurs transportaient 62 tonnes de résine, 16 tonnes de substitut de térébenthine (White Spirit), 720 tonnes d’acide chlorhydrique, 25 tonnes de fongicides, 9 tonnes d’aérosol ainsi que 85 tonnes d’hydrogénosulfure de sodium, utilisé notamment dans l’industrie du cuir.
Photo à la une : Agence spaciale européenne. | ESA