Alors qu’un projet d’aménagement des falaises oppose les surfeurs de Marbella à la mairie de Biarritz depuis plus d’un an, tout a semblé accélérer fin août, quand la mairie a demandé au snack, au club, et aux écoles de surf de quitter les lieux le 15 Septembre.
Devant le tollé provoqué, la mairie a dû faire machine arrière et proposer une concertation. Le maire Michel Veunac a donc précisé qu’il n’y avait pas besoin d’évacuer l’esplanade pour le moment, mais le projet reste bien d’actualité.
Sans attendre, les surfeurs ont décidé de se réunir samedi dernier, et la mobilisation était très importante sur l’esplanade. On estime que 500 personnes étaient présentes,et le collectif Sauvons Marbella a pu compter sur le soutien du président de la fédération de surf, Jean-Luc Arassus, et de conseillers municipaux comme Laurent Ortiz et François Amigorena.
Belle mobilisation encore hier pour la première rencontre avec le commissaire enquêteur. De 9h à 12h, la salle de réunion de la mairie n’a pas désempli. Le collectif espère qu’il en sera de même pour les prochains rendez-vous des 13 et 20 septembre, puis du 4 octobre, car c’est ce commissaire enquêteur qu’il faut désormais convaincre.
Concrètement, l’enquête publique est ouverte depuis hier et se poursuivra jusqu’au 4 octobre prochain. Bien organisé, le collectif Sauvons Marbella propose son kit de participation contenant arguments, pétition, adresses du Commissaire enquêteur, dates des permanences à la Mairie et registre d’enquête publique.
L’idée défendue par les surfeurs reste la réalisation d’un ouvrage de confortement verticalisé. Contrairement à la solution invasive qui empiéterait sur toute la partie nord de la plage, accroître la pente d’une dizaine de degrés sur l’ensemble de la falaise permettrait de préserver 1000 à 1500m2 de plage. C’est en tout cas ce qu’il ressort du plan de coupe alternatif réalisé par Matthieu Aldama.
De leur coté les génies facétieux de la Sirène du Pays basque, ont imaginé un projet incluant une vague artificielle dans la digue qui viendrait détruire la vague naturelle !
Mais le problème est sérieux, et il est encore temps de signer la pétition si vous ne l’avez pas encore fait.