Les différents plans environnementaux présentés par la société mettent en exergue quelles seraient les conséquences en cas de fuite pétrolière. Cela impacterait (évidemment) toute la biodiversité marine et côtière, mais dans le pire des scénarios, la majorité des côtes australiennes.
Equinor a jusqu’au 29 novembre pour présenter son plan de forage, et la population locale ne compte pas rester inactive. Surfeurs, locaux et citoyens sont sur le qui-vive.
La Great Australian Bight Alliance organise demain, le 23 novembre, une journée d’action de mobilisation sous forme de paddle-out. Plus de 50 spots accueilleront donc un « rassemblement de masse » à l’encontre du projet. Un projet toujours en vigueur, et semblant plus que jamais prêt à être mis en oeuvre.
Sean Doherty, journaliste pour Surfer, a déclaré sur son Insta que : « demain se déroulera le plus grand rassemblement environnemental collectif côtier qu’ait jamais connu l’Australie. Toute une nation ramera pour sauver la Grande Baie Australienne« .
Heath Joske, l’ambassadeur Patagonia qui avait porté les contestations au siège d’Equinor à Stavanger en Norvège, avait déclaré en début d’année que « nos principaux partis politiques ne font pas le poids et sont fortement sollicités par des lobbies sur les combustibles fossiles. Nous avons un grand combat devant nous. Nous avons une opposition énorme et plus Equinor est proche de l’approbation, et plus notre gouvernement fait la sourde oreille ou fait des promesses qui ne veulent rien dire, plus l’opposition deviendra forte« .
Un combat loin d’être terminé. En espérant vraiment que ramer puisse faire changer d’avis un groupe pétrolier…
C’est ce qui s’appelle, ramer…