Par Eléonore Fleury
Jaune, violet ? Pas exactement… Il n’empêche, nos océans devraient bien changer de couleur. C’est le résultat d’une étude du MIT, de l’université de Californie et de l’université de Southampton. Avant la fin du XXIème siècle, les océans devraient avoir des contrastes de bleus et de verts bien plus prononcé. La faute aux phytoplanctons qui n’arriveront plus à se nourrir correctement. En effet, le phytoplancton est extrêmement sensible aux variations de température de l’océan. On a d’ailleurs observé des changements dans leur répartition à travers les eaux du globe à cause du réchauffement des régions arctiques notamment.
Ainsi, dans les régions où ce plancton végétal est très présent, l’eau sera particulièrement verte (les régions polaires). À contrario, aux endroits où il est presque absent, l’eau sera davantage bleue (les régions subtropicales).
En plus de colorer les océans, le phytoplancton est essentiellement chargé de transformer le Co2 en matière organique (nourriture pour de nombreux animaux marins). Mais à cause du réchauffement des océans, le phytoplancton a de plus en plus de mal à accomplir cette tâche. Cela rend les eaux beaucoup plus acides, ce qui entraîne la mort de nombreuses espèces végétales et animales composées de calcaire (comme les coraux par exemple).
De plus, l’eau de surface plus chaude raréfie les nutriments nécessaires à la survie de cet organisme.