Excellente nouvelle pour la planète ! Après Bali en début d’année, voilà que c’est au tour de la Tanzanie de faire un grand pas vers l’interdiction du plastique. Ce pays d’Afrique de l’Est prévoit en effet d’interdire la production, l’importation, la vente et l’utilisation de tous les sacs en plastique à usage unique d’ici juillet et ce, dans le but d’aider à lutter contre la pollution due aux déchets non biodégradables.
Le Premier ministre tanzanien Kassim Majaliwa a déclaré devant le Parlement à Dodoma que les sacs en polythène ne seraient plus utilisés à des fins commerciales ou d’emballage domestique, et a averti les producteurs et les fournisseurs de se départir de leurs stocks.
Ce pays d’Afrique de l’Est est le dernier pays à s’être officiellement engagé à éliminer progressivement les plastiques non biodégradables à usage unique, qui ont été identifiés par les Nations Unies comme l’un des plus grands défis environnementaux du monde.
La Tanzanie rejoint par la même occasion plus de 60 autres pays qui ont déjà interdit, partiellement interdit ou taxé les sacs plastiques à usage unique. On retrouve notamment la Chine, la France, le Kenya, le Rwanda et l’Italie.
En matière d’environnement, les pays d’Afrique montrent l’exemple. Le Rwanda a déjà ouvert la voie en imposant une interdiction des plastiques. En 2017, le Kenya a adopté une loi imposant de lourdes amendes aux contrevenants et le Sud-Soudan a récemment emboîté le pas. Le Burundi quant à lui a adopté une interdiction en 2018.
En 2007, l’Ouganda a annoncé l’interdiction de l’importation, de la fabrication et de l’utilisation de matières plastiques constituées de polymères de moins de 30 microns. Mais face à l’opposition des acteurs du secteurs, le gouvernement avait du suspendre l’application.
Et la même chose est en train de se produire en Tanzanie. Les commerçants ont déjà fait savoir qu’ils étaient contre cette loi, invoquant des coûts supplémentaires pouvant atteindre 30 millions de dollars en technologies de recyclage.
Photo à la une : @john_cameron