Un jour l’Homme se réveillera et se demandera pourquoi il n’a pas agit plus tôt. La semaine dernière, un globicéphale (appelé aussi dauphin-pilote) s’est laissé dériver sur une plage du sud de la Thaïlande visiblement mal en point. Alertés par des touristes, les vétérinaires ont accouru sur place pour tenter d’aider cette dernière. Malheureusement, ce qu’ils allaient découvrir fait froid dans le dos.
Pendant 5 jours, ces derniers vont tout faire pour tenter de soigner la baleine. Mais il est déjà trop tard pour cette dernière qui vomit sacs plastique après sacs plastique et malgré tous les efforts, le globicéphale décède. Mais le plus inquiétant c’est ce que vont découvrir les vétérinaires lors de l’autopsie. Tenez-vous, c’est effrayant. Plus de 80 sacs en plastique vont être retrouvés dans l’estomac du mammifère, pour un total de près de 8 kg ! Ces sacs en plastique ont tout simplement empêché le mammifère de se nourrir de d’autres aliments nutritifs.
Interrogée par Nat Geo, une responsable du groupe whales and dolphins Conservation s’inquiète : « Nous n’avons aucune idée à quelle fréquence ce phénomène intervient avec des animaux qui ne viennent pas tous s’échouer sur nos plages. Ce qui vient de se passer est très symbolique. Symbolique d’un problème bien plus important ». Sans pointer du doigt un pays, la Thaïlande est l’un des pays au monde qui consomme le plus de sacs en plastique et des centaines d’animaux marins « répertoriés » décèdent chaque année à cause de cette pollution.
Ce n’est pas une nouveauté que d’apprendre que les animaux et mammifères marins ingèrent une grande quantité de plastique dans nos océans. Une stat implacable vient nous le rappeler : dans 35 ans, selon de nombreux scientifiques, il y aura probablement plus de plastique que de poissons dans les océans en terme de poids. Chaque minute, entre 80 et 120 tonnes de déchets plastique finissent dans l’océan soit pas loin de 150 tonnes en moyenne depuis que vous avez entamé la lecture de cet article. Et le plastique s’accumule ainsi chaque année.
Un énorme problème que nous commençons à peine à pointer du doigt alors que ce dernier devrait être une priorité absolue. Une bien triste nouvelle, alors que s’achevait hier soir la journée mondiale de l’environnement et que débute vendredi matin la journée internationale des océans.
