Pas besoin de description, les images suffisent. La tortue, prise au piège, traînait un amas de filets et autres déchets (dont une bouteille plastique) depuis plusieurs semaines et a dû être ramenée dans un centre de soin. Après examen, le centre de sauvegarde situé à Formentera a pu conclure qu’un hameçon était bloqué dans la gorge de la tortue ainsi qu’un bâton de sucette au niveau du palais du tétrapode, nécessitant une opération.
La pollution des océans n’est malheureusement pas prête de s’améliorer. Depuis janvier 2019, ce sont plus de 271 milliards de bouteilles plastiques qui ont été achetées. Une partie de ces bouteilles se retrouve dans les 2,56 millions de tonnes de déchets plastiques qui sont déversés dans les océans chaque année (sur 6,4 millions de tonnes de déchets en tout genre).
Pour tenter de sensibiliser le plus de personnes, les réseaux sociaux semblent être le meilleur endroit pour relayer l’urgence climatique. Les applications aussi et Greenpeace l’a bien saisi.
En surfant sur la tendance de l’application FaceApp, l’ONG de défense de l’environnement a décliné le concept en faisant vieillir non pas des visages, mais des espaces naturels. Et c’est effrayant. L’idée a émané de la branche russe de l’ONG, qui a voulu imaginer ce à quoi ressembleraient les paysages dans près de 50 ans, suite aux émissions actuelles de gaz à effet de serre liées à notre activité.
Des images qui ne donnent pas vraiment envie de se retrouver sur notre planète dans 50 ans et qui ne peuvent qu’inciter à redoubler d’effort pour protéger nos océans.
Ce n’est pas très scientifiquement rigoureux cette histoire d’appli…
Un beau coup de com’ !