L’épopée du surf industriel

Extrait du magazine de mars, avec un sujet sur les planches industrielles, celles qui font parler, en mal ou en bien !

23/03/2014 par Surf Session

À la chaîne, en série, autant de mots que le surfeur a eu bien du mal à concevoir quand il s’agissait de ses planches. Aujourd’hui, les artisans sont heureusement encore bien présents, mais des entreprises comme Bic ont su se placer au pic grâce, au final, à une certaine ouverture d’esprit.

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Dans un milieu surf assez cloisonné et un marché jusqu’alors exclusivement équipé de planches en polyester de fabrication artisanale, l’accueil a été particulièrement frileux face à ces planches de série “en plastique” qui ne correspondaient absolument pas aux standards ni à la culture de l’époque. « Nous arrivions à ce moment un peu comme un chien dans un jeu de quilles » commente Benoît Tréguilly avec amusement, en se remémorant cette époque. « Nous étions les premiers à proposer une planche industrielle et hormis les windsurfeurs qui étaient contents de trouver une planche pour s’amuser les jours sans vent, les autres surfeurs n’avaient pas cette vision d’une planche de surf. » L’accueil de la presse et des spécialistes n’a pas toujours été tendre à cette époque comme l’évoque Gérard Dabbadie : « Je me rappelle qu’on avait été incendiés par des magazines américains et même certains journalistes français qui avaient titré “Le loup est rentré dans la bergerie” en spéculant sur la menace que l’on pouvait représenter sur le marché. » L’entreprise garde solidement le cap et croit en son produit qui séduit progressivement de plus en plus de débutants attirés par cette planche qui leur est dédiée, avec une construction solide et un prix particulièrement attractif (équivalent à 300 €). À cette époque, le développement des clubs et des premières écoles de surf sur la côte atlantique favorise indéniablement le succès progressif de cette planche qui correspondait parfaitement à leurs attentes. « Les écoles de surf ont toujours été des partenaires précieux, nous travaillons par exemple avec la première école en Bretagne à La Torche depuis sa création il y a 20 ans, et j’ai vraiment la sensation que nous nous sommes accompagnés mutuellement dans notre développement au fil des années et tirés réciproquement vers le haut. »

Découvrez l’intégralité du sujet “L’épopée du surf industriel made in France” dans le Surf Session n°319 de mars 2014, actuellement en kiosque.

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3 commentaires

  • pierre
    30 mars 2014 12h55

    Tu peux acheter le mag et lire l’article en entier… Il y est expliqué que les planches sont 100% fabriquées en France avec des matériaux « locaux »

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  • antoine
    29 mars 2014 13h50

    je trouve que les fabricants bic ont vachement baisse en qualite…la 6/3 que j ai vu recement etait vraiment de basse qualite,fragile,et plus d enfoncement sur le pont qu une planche resine…ce qui n etait pas le cas y a 15 ans,avec des planches quasi indestructible..aaaaaaaaa probalement nos amis chinois…

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  • Adrien
    24 mars 2014 10h53

    C’est le Gérard du sketch de Coluche dont il est question ici ? 😉 J’imagine qu’il s’agit plutôt de Gérard Dabbadie…

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