(…) Comment est la vie au Brésil ?
La vie est assez chouette. Nous habitons près d’un petit break, où les vagues ne sont jamais très grosses. La communauté surf est géniale, mais le Brésil reste un pays dangereux. Depuis que je suis sous contrat avec des marques internationales et que je gagne de l’argent, il s’est passé pas mal de choses. Mes parents sont issus de la classe moyenne et maintenant, ils possèdent un surf shop Rip Curl qui a été cambriolé ou attaqué à plusieurs reprises. Plus de dix fois je crois. C’est potentiellement très violent. Parfois, on pense à déménager. L’Australie, la Californie ou le Pays Basque peuvent être des endroits intéressants pour y vivre. C’est sans doute plus tranquille.
Parlons argent. Pour un jeune homme de 19 ans, tu gagnes plutôt bien ta vie. Gères-tu ton portefeuille tout seul ?
J’ai appris qu’il fallait travailler dur pour avoir de l’argent. Je gère une partie de mes gains seul, mais mes parents sont là pour me raisonner et m’aider à faire des choix. Ils m’expliquent comment épargner et de quelle manière placer. De toute façon, j’ai fort peu le temps ou l’envie de penser à ça. Tu sais, j’étais propriétaire de deux voitures qui m’avaient été offertes par des sponsors, alors que je n’avais même pas encore le permis de conduire ! Cela dit, je gagne effectivement un petit paquet d’argent, mais je suis plus focus sur mes résultats. Pour moi, c’est ce qui est primordial.
Tu es donc une machine à compétition. Comment te prépares-tu ? Et qui sont tes modèles ou ceux contre qui tu n’aimerais pas être en finale ?
Une machine ne commet pas d’erreurs ! Je suis déjà en préparation pour la saison prochaine en réalité. Sur le plan de l’entraînement, je le fais à la Brésilienne : rien de particulier, juste du surf. Sur le plan stratégie et mental… je compte sur moi, c’est tout. Mes modèles ? Mick Fanning pour le côté compétiteur –on est dans le même team et c’est mon ami- et en dehors du surf, je suis fan d’Ayrton Senna, le pilote automobile brésilien décédé. L’histoire d’Ayrton m’inspire beaucoup. Cet homme s’est engagé à 100 %, c’est stupéfiant. En finale, c’est toujours fun de tomber contre John John. En fait, il est tellement fort que ça doit te motiver et t’obliger à te surpasser. Mais je n’aime pas surfer contre lui. Ah je n’aimerais pas non plus tomber sur Miguel Pupo, car c’est mon ami.
Et Kelly ?
On entretient de bonnes relations et j’en suis ravi. Kelly est un symbole. La première fois que j’ai remporté un heat contre lui, c’était presque inconcevable ! ll est toujours très positif avec moi.
Découvrez l’intégralité de l’interview de Medina dans le Surf Session n°317 de décembre 2013, actuellement en kiosque.
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Tout à fait d’accord avec Cédric. Le papier va s’éteindre encore plus vite…
Salut Cédric, comme le dit Clément, c’est un avant-goût, et il te reste 7,5 pages d’interview sur 8 à découvrir en ce qui concerne Medina. Merci de ton soutien, car si toi tu es un âne, alors nous nous sommes de bons bourricos.
cela fait plus de 20 ans que j’achète tous les mois le mag et c’est tjs un plaisir d’aller le chercher à la librairie du coin, je suis impatient de le feuilleter….internet retire peu à peu ce genre de plaisir à mon sens mais je suis peut être un des derniers ânes à aller acheter la version papier 😉
ça s’appelle un avant goût cédric !
Médina est particulièrement doué pour les… tube et Airs !
Future 13 foi champions du monde !!!
pourquoi dévoilez vous autant le mag…plus d’intérêt d’aller l’acheter en librairie…. 🙁