Longboard : grandeur et "décadanse"

Extrait du dossier spécial longboard, réalisé par Clovis Donizetti, à retrouver en intégralité dans le mag de juillet actuellement en kiosque.

24/07/2013 par Romain Ferrand

Par Clovis Donizetti

Extraits :

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Quand j’ai accepté d’écrire cet article, je me suis d’abord demandé comment être impartial, avec ma vision bien particulière du longboard et bien entendu du surf en général. Mais après des années à être au contact de différents caractères et de différents courants, je pense être (relativement) ouvert d’esprit pour mener à bien cette tâche qui est d’écrire les différents styles de longboard aujourd’hui. En espérant satisfaire votre curiosité, cher lecteur…

Le log est la catégorie la plus évidente, la forme traditionnelle du longboard. Initialement planche de référence dans les années 60, elle est, après sa chute face au shortboard, pratiquée religieusement par un cercle de fidèles californiens. Jusqu’à l’arrivée d’un certain Joël Tudor, au milieu des années 90, qui va littéralement révolutionner le genre avec une grâce et un style peu commun. Une dérive, un poids conséquent et un template généreux, le Log possède des règles pourtant relativement strictes : abstenez-vous si possible de mettre un leash (un vrai log d’ailleurs n’a pas de plug), laissez la planche vous guider et surtout, on ne pompe pas sur un longboard classique !

Les compétitions organisés en ce moment, comme le Duck Tape, utilisent d’ailleurs ces règles de base pour mettre un pied d’égalité entre tous les surfeurs, afin qu’ils exposent toute leur créativité et leur talent. Il n’est donc pas étonnant que les têtes d’affiche aient des styles très reconnaissables, comme Alex Knost, Jared Mell ou en France Robin Falxa…

Le vrai secret derrière tout cela ne réside bien entendu pas dans l’objet, mais plus dans sa manière d’aborder le thème : un mix entre histoire, références culturelles et tendances actuelles, ou comment se démarquer de la masse (un éternel sujet…).

Et marketing oblige, c’est ce qui fait dire à certains que le déhanché ou le look vestimentaire est plus important que la performance surfistique !

Une des différences majeures réside aussi dans le choix de vagues. Un long point break avec une taille jusqu’à hauteur d’épaule est considéré comme le Saint Graal. C’est vraiment dans ce type précis de conditions que le style et la subtilité de cette pratique se révèlent. Particulièrement dans les pas croisés, le noseriding et une glisse sans pareil grâce à l’inertie de la planche.

Il y a donc beaucoup de styles et de paraître dans le longboard traditionnel, mais ses pratiquants sont réellement des passionnés, voire des fanatiques, qui vivent cet esprit classique du golden age des 60’s, jusque dans leur vie de tous les jours.

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2 commentaires

  • Carbone 14
    25 juillet 2013 12h03

    Les hipsters parlent aux hipsters…

    Répondre

  • Artichaux
    25 juillet 2013 10h57

    Il fait plaisir Clovis !! Une vrai belle vision de la chose par un de ses plus beau représentant sur le sol français..

    Répondre

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