par David Bianic
Plus personne ne remet aujourd’hui en question l’utilité des machines à shaper. Elles ont transformé la vie des shapeurs : de forçats ils sont devenus davantage des artisans designers, se concentrant sur la création plutôt que la sale besogne (pour ça, il reste les glasseurs !).
La machine à shaper du futur ne sera pas 2.0 mais plutôt 3.0, pour 3D. Elle ne se contentera plus de sculpter un pain de mousse, mais fera apparaître directement une planche ex nihilo, à partir de rien.
En quelques années, l’impression 3D a en effet littéralement explosé, démocratisée par des machines telles que l’iconique Replicator de MakerBot Industries. Désormais, des machines à 1 500 $ voire à 500 € sont mises à la portée de tous, grâce à la relative simplicité de l’additive manufacturing, à savoir une impression couche par couche à partir d’un modèle numérisée. De la NASA qui souhaite imprimer en 3D des moteurs-fusées aux kids dans les FabLab qui donnent vie à des figurines sur mesure, tout le monde veut jouer avec ces “photocopieurs” magiques.
Le secteur du skate s’est déjà penché sur la production de roues par impression 3D, tout comme les premières planches de snow “3D printed” viennent de voir le jour chez la marque Signal. Quant au surf, le principal frein demeurait la taille des planches, alors que peu de machines sont capables d’imprimer des structures aussi grandes et volumineuses. [—]
Retrouvez l’intégralité du sujet “mon shaper s’appelle Xerox” dans le Surf Session n°315, en kiosque jusqu’à fin octobre.
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