Dans les années 60, le capitaine Kirk disparaissait d’un point A pour se retrouver à un point B. Un véritable choc : la série Star Trek venait de montrer au monde entier l’existence de la téléportation.
Cinquante ans plus tard, et en exclusivité dans Surf Session, nous vous annonçons que des ingénieurs basques ont enfin réussi à maîtriser le procédé et sont même en phase de commercialisation. Une téléportation nommée Wave Garden…
Par : Xavier Gullon
Photos : Bastien Bonnarme
Cette téléportation-là ne fait pas mal, mais elle reste éprouvante pour le corps et laisse quelques séquelles psychologiques. Paradoxalement, ces séquelles semblent bénéfiques, car on se sent heureux, léger. Tout a commencé vers 6h du matin. J’ai pris ma combi, ma planche, et une heure plus tard, j’ai retrouvé Julien “Rédac chef” Roulland, Florian “Stagiaire rédac” Darruysse, Bastien “Photographe” Bonnarme, Ludo “Caméraman” et Joan “Pro surfer” Duru au parking de Surf Session. On a pris la route vers le sud, roulé pendant 1h30, avant d’atteindre un autre parking, dans une zone industrielle, défini comme point de rendez-vous. Au bout de 30 min d’attente, une voiture est arrivée, et après un seul appel de phare, nous avons été comme aspirés, happés par cette lumière. Nous venions d’entrer dans la phase 1 d’une téléportation Wavegarden.
On ne voit que du vert pendant cette phase. Puis, on aperçoit un plan d’eau, sorti de nulle part. Il est calme, glassy mais non moins imposant. Une vision furtive, quasiment un flash, avant de repartir dans le vert. Quelques instants plus tard, un panneau apparaît avec l’inscription sommaire “Surf”, et la couleur verte s’estompe légèrement. Là, un homme nous tend la main et nous accueille sous une pluie fine. C’est Felip Verger, ancien rédac chef du magazine espagnol Tres Sesenta, et aujourd’hui chargé de la com’ pour Wavegarden. « Bienvenue au Wavegarden. Ici, vous pouvez tout laisser ouvert, il n’y a pas de problème. Suivez-moi. » Autour de nous, des vallées, une rivière, une forêt. Tout est calme, apaisé. Il nous aurait dit “bienvenue au paradis”, c’était pareil… Felip nous présente l’équipe, et plus on serre de mains, plus on regarde les visages, et plus on se dit qu’ici, la seule chose artificielle, c’est le site : ça sent les gens “bien”, sincères, passionnés, et qui ne se la pètent pas. Après avoir signé une décharge dont nous ignorons totalement le contenu, trop pressés de nous retrouver en situation, nous voilà prêts à découvrir le phénomène.
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Retrouvez l’intégralité du sujet dans le Surf Session de juillet, actuellement en kiosque.
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