Par Ugo Benghozi
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Le concert
Pour moi, le moment le plus fort de ce voyage aura été le concert de Jerry Marcos, l’un des chanteurs les plus populaires à Madagascar. L’arrivée des wazas est fracassante (les wazas, c’est nous, c’est comme ça que les Malgaches surnomment les blancs) !
Comme nous avons sympathisé avec Gilles, l’organisateur du concert, et qu’il n’y a pas de place pour se garer, nous avons le droit de rentrer le 4×4, avec les planches sur le toit, dans l’enceinte même du stade où a lieu le show. Nous qui voulions rester discrets, c’est raté. En même temps, dur de passer inaperçu quand dans une foule de plus d’un millier de personnes, tu es le seul « blanco » et que pour ma part, tu fais deux têtes de plus que la foule environnante.
Quoi qu’il en soit, l’ambiance est euphorique, ça danse, ça saute, ça chante. De 2 à 102 ans (je me suis dit qu’il était temps d’adapter l’expression à l’augmentation de l’espérance de vie et à la précocité des enfants) tout le monde danse ! Des enfants, qui ont la moitié de l’âge de Justin Bieber, dansent avec un flow déconcertant. C’est à se demander s’ils n’ont pas pris des cours particuliers avec Mickael Jackson ! Même le vigile avec sa matraque saute dans tous les sens. Ce n’est pas un scoop, mais les Malgaches ont le rythme dans la peau. Il y a une telle énergie qui se dégage de la foule, c’est dingue. Tous les visages sont illuminés par des sourires. Ces gens savent faire la fête… Et la chose la plus surprenante, c’est qu’ils n’ont même pas besoin de boire pour ça.
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Photo : Riddim
Retrouvez l’intégralité de l’article dans le Surf Session de mars, actuellement en kiosque.
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