Par Eric Malherbe
Cela pourrait être le décor d’une série B des années 80. Un remake tropical de Brice de Nice, caricatural jusqu’à l’os. Mais non, c’est la réalité d’Hikkaduwa. Hikkaduwa, simple plage du Sri Lanka avant d’être l’un des plus fameux spots de cette partie de l’Océan Indien, est aujourd’hui en passe de devenir une véritable station balnéaire. L’activité touristique a progressé de 40 % par an au Sri Lanka ces deux dernières années. Depuis la fin d’une guerre civile vieille de trente ans en 2009, c’est la ruée. Hikkaduwa n’échappe pas au succès. Les guest houses sont toujours plus nombreuses, les restaurants se mâtinent de spécialités occidentales, et les écriteaux se dessinent en japonais et en russe. Pour autant, la vague d’Hikkaduwa reste ici une valeur sûre. À ce point que commence à fleurir surf shop, école de surf et location de planches. Un univers loin des traditions locales, des valeurs du bouddhisme pratiqué par la majorité de la population et du rapport traditionnel qu’ils entretiennent avec l’océan. Ici, on pêche sans savoir nager, ou on cultive le riz ou bien le thé – le fameux Ceylan – sur les ravissantes collines à l’intérieur du pays. Alors, lorsque l’on rencontre Madhura, Supun et Tharanga, surf sous le bras, on s’étonne. Et on ne peut s’empêcher de penser au Bali des années 90.
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Retrouvez l’intégralité de l’article dans le Surf Session de juin, actuellement en kiosque.
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