Que l’on soit artiste ou pas, décorer sa planche ou celle des autres est définitivement entré dans les moeurs. C’est comme le tatouage ou la musique, tout le monde en a, tout le monde en fait.
Texte et photos de Yves Sobanski
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Vers 95-97 tout a changé. Les surfeurs en ont eu marre de décorer leurs planches avec des stickers de marque. Cette période coïncide avec les début des grapheurs et l’explosion du street art, mais aussi des influences plus diverses comme le pop art et ses artistes emblématiques : Keith Haring ou Basquiat. « Beaucoup plus ouverts que les adultes, ce sont tout d’abord les plus jeunes qui ont été les premiers demandeurs. J’ai alors commencé à décliner tout type de décorations. Tout ce que l’on retrouvait dans les magazines de skate, de musique, de rock… » Au même moment, les planches Lost décorées par Drew Brophy sont arrivées des Etats-Unis. C’était le premier à utiliser le Posca, c’est-à-dire le feutre, directement sur le glass. Il était surdoué. Il lui fallait moins d’une demi-heure pour sortir une déco. Un coup de vernis et tu pouvais aller surfer. « Je l’ai vu travailler à l’époque chez Pukas et c’était vraiment impressionnant. Il a définitivement cassé les codes des sprays apposés directement sur le pain. N’importe qui pouvait acheter ses feutres et sa bombe de peinture. Du coup, de monsieur tout le monde jusqu’aux rideurs pros dans les chambres d’hôtels, bon nombre s’y sont mis. Drew a réellement démocratisé la déco, la vraie déco, et certainement l’art sur les planches. Les gens n’ont plus peur de faire quelque chose qui ne ressemble à rien, car il n’y a plus de code, il n’y a plus de tabous. »
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Je voudrais savoir si Maxime Godard,dans l’article du mag,a une website.Merci
C’est pas ce que ça m’interesse drolement c’te histoire!
Cest comme le tatouage ou la musique, tout le monde en a, tout le monde en fait.
ah bon?!