Cinq semaines après sa sortie nationale aux U.S.A, Chasing Mavericks, qui raconte l’histoire vraie du jeune big-wave rider au destin tragique Jay Moriarity, sort aujourd’hui sur les écrans français. Surf Session a pu voir le film en avant-première. Voilà ce qu’on en a pensé :
Le synopsis :
L’histoire vraie du jeune surfeur de Santa Cruz Jay Moriarity qui, à 15 ans, se met en tête de surfer le spot voisin de Mavericks, une des plus grosses et plus dangereuses vagues au monde. Il fait appel pour cela à Frosty Hesson, son voisin et légende locale, afin de l’entraîner et être prêt pour le prochain gros swell. De là va naître une amitié forte entre les 2 surfeurs, qui va transformer leur vie bien au-delà du simple domaine du surf.
Notre avis :
Autant être direct : oubliez le côté cheesy (“gnan-gnan”) du teaser, Chasing Mavericks vaut largement le déplacement – et le prix d’un ticket de cinéma – et c’est probablement le meilleur film de surf produit par Hollywood (qui a jusqu’à présent toujours eu du mal à lui rendre hommage, que ce soit avec Point Break, In God’s Hands, Blue Crush, les Rois de la Glisse…)
Vu pour la première fois début novembre dans un cinéma de Santa Cruz pendant le O’Neill ColdWater Classic, le film semblait déjà avoir été particulièrement apprécié par la communauté surf californienne, qui estime qu’il retranscrit avec justesse l’histoire et l’esprit de l’époque, tout en respectant la mémoire de Jay Moriarity, décédé tragiquement à 22 ans lors d’un accident de plongée aux Maldives. Les big-wave riders Peter Mel, Zach Wormhoudt et Greg Long, qui jouent leurs rôles de surfeurs de Mavericks dans le film, se sont dits pleinement satisfaits du résultat.
Mêmes impressions positives pour Gibus de Soultrait, qui a assisté à la projection en avant-première hier à Biarritz aux côtés du big-wave rider français Pilou Ducalme : “Ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve au line-up de Mavericks, sans conteste une des vagues les plus puissantes et dangereuses du monde. J’ai personnellement assisté une fois d’un bateau à la compétition de Mavericks”, déclare Gibus. “Pilou, qui a surfé Mavericks, y vivant même l’expérience épouvantable de 2 vagues de 25 pieds d’affilée sous l’eau, et moi avons vibré à la vue des images tournées sur le spot. Non seulement le surf, les vagues prises comme dans beaucoup de films de surf, mais surtout le rendu de l’atmosphère, de l’attente, de la rame, du lieu… On est dedans et c’est un spot à la fois terrifiant et fascinant. Pilou est ressorti avec toutes les émotions de son vécu qui rejaillissaient, la preuve d’une certaine réussite du film.”
Bien sûr, le film n’échappe pas à quelques clichés ni à quelques scènes romantico-dramatiques (cheesy comme on dit en anglais) mais le réalisateur Curtis Hanson a su savamment doser l’ensemble pour que Chasing Mavericks reste avant tout un film sur le surf. Détail intéressant : l’actrice Abigail Spencer, qui joue la femme de Frosty (le coach de Moriarity), est une surfeuse depuis son enfance en Floride. Dans le film elle ne surfe pas, mais “comprend” d’autant mieux son surfeur de mari, alias Frosty/Butler. D’une façon générale, le jeu d’acteurs est assez juste, sur la base classique d’un film d’Hollywood et Gerard Butler (Frosty Hesson) et Jonny Weston (Jay Moriarity) qui se sont entraînés dur pour le film, sont crédibles dans leur rôle de surfeurs.
Bref, un film à voir, si possible sur grand écran, ne serait-ce que pour les impressionnantes scènes de surf à Mavericks.
Chasing Mavericks, produit par Michael Apted et Curtis Hanson. Durée 1h52. Sortie nationale France : mercredi 28 novembre.
j’ai trouvé ce film vraiment pas mal! Je ne suis pas un fans de surf! mais on comprend cette passion à travers ce films! enfin la passion d’aller aux limites!
parcontre tout le monde parle de point breack!! c’est pas du tout un film sur le surf! il y a peut étre 5 scénes sur le surf…! (film que je kiff d’ailleur!)
bref A voir! il y a quelque clichés…! mais bon ces clichés, on les vie tous…! donc c’est nécessaire finalement!
Très bonne BO aussi!!
Pour ma part je trouve pesant pour ne pas dire chiant le coté mélo dramatique du film.
En revanche tout ce qui est surf est franchement excitant et donne une envie de surfer surtout en cette période fraiche.
Allez encore un effort et on arriveras à avoir un film de surf excitant et excitant et excitant et excitant etc…
Il passe au Pathé Atlantis à Nantes^^. Un film très sympa en tout cas. 🙂
Ben si justement ……
Il passe en LA (renseignez-vous)
Par contre vu la critique de télérama (honte sur moi) et un coup de fatigue, je ne suis pas allé le voir hier soir …..
il est juste ENORME !!!!!! A VOIR ABSOLUMENT POUR TOUT SURFEUR !!! ON S’Y CROIE !!
En effet la critique parisienne (hormis le magazine Première) taille des croupières au film, dénonçant un scénario rempli de poncifs. Mais dans leur genre, ces critiques de cinéphiles (dont on peut se demander s’ils ont vu un jour en vrai la mer) sont un miroir de poncifs. Palme d’or à Elle : Un lot de banalités heureusement sublimées par des images grandioses de ressac. » (Pour son excuse, c’est vrai que la traduction exacte du mot anglais surf est ressac !). Prix d’interprétation au Monde: Le défi était ici de rendre la culture du surf, dans sa version la plus extrême, compatible avec les valeurs qu’a défendues Mitt Romney lors de sa dernière campagne. Ce qui donne des adolescents californiens d’une chasteté qu’on n’avait pas vue depuis les films de plage avec Frankie Avalon et Anette Funicello. Soit une négation obstinée de la dimension suicidaire d’un sport qui consiste à chevaucher des vagues capables de détruire des immeubles entiers et des définitions psychologiques dignes d’un numéro de mars 1963 de la sélection du Reader’s Digest. On pourrait au moins inviter les amateurs de vague à se consoler en ne restant éveillés que pendant les séquences de surf. Celles-ci sont aussi victimes de la volonté d’édulcoration qui sous-tend cette entreprise, refusant obstinément de prendre en compte le vertige de plaisir et de mort qui attire les surfers au bord de l’abîme, préférant mettre en évidence leur sérieux et leur esprit d’entreprise.
En voilà un qui aurait aimé sans doute voir Julian Schnabel ou John Milius nous traiter en images fleuves tout le pathos de cette entreprise suicidaire qu’est le big surf… Mais n’en déplaise à ce critique du Monde qui aurait pu avoir la malice d’un peu plus de second degré en voyant ce film, les poncifs de Chasing Mavericks ne sont en fait que ceux de nombreuses petites villes américaines, comme Santa Cruz, California, refletant la vie de famille, la vie d’ados, la vie plage, la vie de surfeurs, la vie de patelin… d’une Amérique au quotidien, simple, votant aussi bien Romney qu’Obama et qu’il faut oser voir et rencontrer pour comprendre. Une Amérique qui vit dans ses poncifs… parce que sa vie est ainsi faite et modelée. Et à partir là, on peut voir Chasing Mavericks comme y répondant parfaitement, mais tellement parfaitement que cela en devient une peinture réaliste.
Dans les faits Frosty Hesson a connu une succession de décès autour de lui qui, du coup, ont de quoi charger le personnage du film en poncifs ! Mais depuis, dans la vraie vie aujourd’hui, le dénommé Frosty est désormais remarié avec une femme… que se bat durement contre un cancer, avec toute la solidarité à l’américaine qu’une communauté locale peut déployer, à défaut de Sécu à la française ! Voilà de quoi renforcer le scénario Reader Digest pour un Chasing Mavericks 2 comme l’apprécie notre critique du Monde. Sans parler de Mark Foo ou de Sion Milovski, disparus à Mavericks, parce qu’avalés par le vertige de plaisir et de mort qui attire les surfeurs au bord de l’abîme. Mais désolé Mr le critique du Monde, ce qui attire les surfeurs, c’est tout simplement la vague, sa beauté et sa puissance. Le reste vient après. Et pour ce qui est de cette attirance de la puissance et la beauté (certes terrifiante) de Mavericks, le film Chasing Mavericks le rend bien.
Je suis allé le voir hier soir au Gaumont Labège. Dépêchez-vous, il risque de ne pas rester à l’affiche trés longtemps (peu diffusé, peu d’entrées le jour de la sortie, démarrage calamiteux aux US)…Le méga CGR de Blagnac le diffuse également. J’aurais préféré le voir en VOST au Gaumont Wilson mais malheureusement, seules ces 2 salles le diffusent à Toulouse. La critique de « l’intelligentsia » Parisienne boboïsante l’a bien évidemment démoli mais le film ne mérite clairement pas un tel traitement. De magnifiques scènes de surf à Steamer Lane et à Mavericks. Une « histoire vraie » sur l’apprentissage d’un gamin avec son mentor. Bref, largement de quoi passer un bon moment et puis voir Mavericks sur grand écran, c’est quand même quelque chose!
Merci pour l’info Breizoo! Quand je m’étais renseigné avant sa sortie, il n’en était rien côté BZH… Là n’empêche que moi qui suis du 22, je vais quand même devoir me déplacer!;-)
Reste cool man, les Rois de la glisse cest juste excellent et très surf, bien plus pointu qu’un Point Break
C’est clair..
Pfff… Le film ne passe même pas dans tous les cinémas à Toulouse… QUELLE HONTE ! Ils préfèrent nous servir du bon gros film naze qui rapporte un max…
Keep on Surfing
Vous oubliez brice de nice dans la liste des meilleurs film de surf
Il passe en Bretagne :
Brest /Douanenez/Audierne
Rennes gaumont
La meziere CGR
Lannester CGR
oh nan … il passe pas en L.A phhh? !!!
Va falloir être patient pour nous autres Bretons chez qui le film n’est malheureusement pas à l’affiche …
dommage que le film ne sorte en Loire Atlantique !! Pour quand le dvd ?