(Publi-rédac) La Source, le dernier film de surf en salle aujourd’hui
Avec le rappeur Sneazzy dans le rôle principal mais aussi Alice David, Fred Testot et Christophe Lambert.
24/07/2019 par Marc-Antoine Guet
(Publi-rédac)
Après les Point Break, Brice de Nice, Blue Crush, Chasing Mavericks ou encore Soul Surfer, voilà qu’un nouveau film de surf, français cette fois, va débarquer dans vos cinémas cet été. La Source, film produit par Rodolphe Lauga déboule en effet aujourd’hui (24 juillet) dans les salles françaises. La Source, où l’histoire d’un gamin des cités qui rêve de devenir surfeur.
Un film dans lequel on retrouve le rappeur Sneazzy dans le rôle principal, mais également Christophe Lambert, Fred Testot et Alice David notamment.
Synopsis
Samir vit dans une cité populaire, en banlieue d’une grande ville de province. Entre l’ennui et les petits coups foireux pour tuer le temps avec les potes, son père le forme à la plomberie. Quand celui-ci décède brutalement, Samir n’a plus d’autre choix que de reprendre l’entreprise familiale pour subvenir aux besoins de sa mère et de ses deux sœurs. Le destin va pourtant en décider autrement…
A la médiathèque municipale, un matin où il accompagne sa plus jeune sœur, il a une révélation : la photo d’un surfeur issu de quartiers qui ressemblent au sien bouleverse sa vision, et élargit son horizon en un éclair. Son avenir est là, sous ses yeux. Dès lors, il n’aura de cesse de tout mettre en œuvre pour réaliser son rêve, à commencer par la base : apprendre à nager…
Teaser
Sneazzy qui joue le rôle principal de Samir
« Quand Rodolphe m’a appelé pour me proposer de faire l’acteur dans son film, je suis tombé des nues : je n’avais jamais joué de ma vie. Même si depuis longtemps, pas mal de copains me disaient que j’avais le profil pour tenter ma chance au cinéma, moi, depuis mon adolescence, j’étais dans le rap, à fond et exclusivement. C’est le style de musique dont je me suis toujours senti le plus proche, celui par lequel j’ai toujours eu envie et besoin de m’exprimer.
Je suis un vrai parisien, un urbain irrécupérable. J’aime sentir le bitume sous mes pieds et respirer l’air vicié des villes. L’eau, l’air pur et l’océan n’ont jamais été mon truc, et, bien évidemment, le surf, encore moins. Pour préparer le tournage, je suis parti m’initier avec Rodolphe deux jours dans le Sud Ouest. En tout, j’ai dû prendre trois heures de cours. Comme j’ai réussi à monter sur ma planche à la troisième vague, j’ai pensé que cela ne serait pas si difficile, sans réaliser que ce jour là, le temps était particulièrement clément et la mer, très calme.
Le premier jour, on a commencé par des scènes de surf. Je les ai abordées avec le culot et l’inconscience des gens qui vont passer des épreuves sans y être préparés. J’ai eu de la chance : je n’avais pas de réplique, le vent était paisible et les vagues, abordables. J’ai pu tourner dans un esprit « clip » et tout s’est bien passé. Les choses se sont corsées dans les jours qui ont suivi, lorsque j’ai dû jouer et que la mer s’est levée. Le débutant que j’étais n’en a plus mené large.
J’ai vraiment eu peur quand il a fallu affronter des grosses vagues. A Saint-Girons, elles peuvent être gigantesques. Les séquences tournées là-bas en hiver ont été assez pénibles : j’ai bu des tasses et j’ai cru mourir de froid. Même si certains vous affirment le contraire, on ne peut pas maîtriser l’océan. Quand il s’énerve, on n’a plus qu’à bien se tenir et à croire en sa chance ! Le pire pour moi ont été les scènes tournées à Tahiti où la mer est non seulement très agitée, mais infestée de requins. Un jour, une vague m’a envoyé valdinguer au fond, sur du corail. Je me suis entaillé le pied.
Ce tournage a été l’expérience la plus exténuante et la plus effrayante que j’ai jamais vécue. Je ne regrette rien. D’habitude, je fais un peu de foot et de gym, mais là, j’ai dépassé mes limites. A Tahiti, on a tourné en présence de baleines qui nageaient à moins de 5 mètres. C’était impressionnant mais d’une beauté exceptionnelle. Quand je pense que, dans la vie, le simple contact avec poisson me met mal à l’aise ! (Rire) »
Alice David qui joue le rôle de Julie
« C’est, en 2016, je crois, que j’entends parler pour la première fois du projet de La Source. Je suis en plein tournage, mais mon sang ne fait qu’un tour : fait rarissime en France, ce film, met en scène des surfeurs. Or, justement, je viens de découvrir ce sport, et il me plait tellement que j’y consacre désormais toutes mes vacances. J’appelle tout de suite mon agent pour voir s’il n’y a pas un rôle féminin pour lequel je pourrais auditionner. Il n’y en a pas, j’oublie.
Presque un an plus tard, ma planche sous le bras, je m’envole pour un séjour en Indonésie. A peine débarquée, je reçois un coup de fil de Rodolphe Lauga qui m’apprend que, finalement, dans son film, un rôle est à prendre. Je ne connais pas Rodolphe, mais j’aime la façon claire et franche, dont il aborde les choses. On était sur la même longueur d’onde. Je lui dis que je suis partante. C’est un vrai « feel good movie » comme on dit aujourd’hui. Je crois vraiment qu’il s’adresse à tout le monde, mais encore plus à la jeune génération, qui a envie d’avoir des étoiles dans les yeux. »
Avec Sneazzy, Christophe Lambert, Alice David, Fred Testot, Christine Citti et Jean-François Cayrey !
"Ce n'est pas tous les jours que l'on a accès à ce genre de backstage, un athlète de son niveau qui se livre à cœur ouvert sur son ressenti en compétition."