Chaque fois que nous voyons dans notre boîte mail un message « non lu » de Morgan Maassen, notre coeur s’emballe. A l’image d’un jeune ado qui reçoit un texto de la fille qu’il aime, notre rythme cardiaque s’accélère. Toujours attendus, les derniers édits de Morgan Maassen ne déçoivent jamais. Et cette dernière vidéo du célèbre réalisateur avec l’Australien Soli Bailey n’échappe pas à la règle. Quand un filmaker avec autant de génie s’associe avec un surfeur pro de ce niveau, l’histoire ne peut qu’être belle.
Surtout quand le surfeur en question représente les Aborigènes d’Australie. En effet, c’est bien flanqué du drapeau aborigène australien que Soli a effectué sa première année sur le CT. Une grande première puisqu’il est devenu le premier surfeur pro à concourir sous ce drapeau au plus haut niveau.
« Autant j’étais super excité de représenter l’Australie et ce que nous représentons, autant c’était une occasion unique pour moi de montrer un peu d’amour, et de montrer un peu de ma culture », avait déclaré Bailey l’année dernière. « Je fais partie du peuple Yaegl qui comprenait [des gens] de Maclean, jusqu’à Coffs Harbour, et c’est le pays du Bundjalung ».
Bailey a grandi à Byron Bay, sur la côte nord de la Nouvelle-Galles du Sud, et avoue qu’il aimerait en savoir plus sur son propre héritage indigène, qui provient du côté maternel de sa famille.
« Je suis vraiment connecté dans le sens où j’ai tous mes amis et ma famille dans ma région, mais je pense que je suis tellement concentré sur ce que je fais que je n’ai pas assez appris sur ma culture ». L’occasion d’en savoir un peu plus avec ce portrait vidéo de Morgan Maassen.
Morgan Maassen : « Il y a 10 ans, un rédacteur en chef d’un magazine de surf australien m’a confié l’une de mes premières missions photographiques et m’a dit « capture Soli ». Nous n’avons passé que quelques heures ensemble, à faire des portraits et de l’action un petit jour à Hawaii, mais j’ai tout de suite été frappé par l’incroyable comportement de l’adolescent. Poli, calme, mais si farouchement déterminé à se faire un nom, Soli grimpait doucement dans les rangs des juniors et rêvait de faire le tour du monde. Au fil du temps, nous nous sommes croisés d’innombrables fois dans des endroits aléatoires et éloignés… mais cette dernière année, j’ai eu le plaisir de voyager avec lui en Indonésie pour scorer des vagues parfaites, tout en le suivant sur sa première année de compétition sur le CT.
Alors que je publie ce court métrage, je ne peux pas exprimer à quel point je suis fier de la réalisation de cet humain en un jeune adulte qui surfe avec un talent incroyable et porte dignement le drapeau des aborigènes australiens ».
Vous avez lu le livre, maintenant regardez le film.
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