Bien qu’elle soit plutôt réservée aux surfeurs expérimentés, Impossibles ne porte pas toujours bien son nom. On est ici en septembre dernier, et la longue gauche indonésienne déroule à n’en plus finir.
Pourtant, s’il n’est pas rare de voir depuis le bord la vague déferler sur 400 mètres, cette dernière reste la plupart du temps très difficile à surfer. Ou du moins à suivre. Certaines sections sont en effet tellement rapides, qu’à moins de s’appeler Mick Fanning, vous aurez du mal à les passer.
Mais les locaux aiment à dire que lors de certaines sessions, quand les conditions sont idéales, Impossibles peut s’ouvrir à l’infini et vous attendre pour vous offrir le ride d’une vie. Pour cela, mieux vaut des vagues à minima d’1m50 et attendre la marée mi-basse.
Pour surfer cette vague deux possibilités : soit vous décidez de faire votre take-off sur la section d’en haut, soit sur la section d’en bas. Si la section d’en haut peut fonctionner lors des houles plus petites, celle du bas, elle, est bien connue des surfeurs expérimentés qui cherchent à se challenger un peu plus sur des parties plus creuses.
Lors des jours parfaits, Impossibles peut vous offrir une vague interminable mélangeant parfaitement murs à manoeuvres, sections plus creuses et longues épaules. Généralement plus petite qu’Uluwatu, Impossibles peut vite devenir un aimant à houle pendant la saison sèche. Et pour en profiter, mieux vaut avoir une stratégie de mise à l’eau et de sortie bien calée.
Sur cette session en tout cas de septembre dernier, Cesar Siles, James Colston et quelques autres se sont régalés.
>> Vidéo par @always_left_indo
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