Loin de nous l’envie de remuer le couteau dans la plaie, mais alors que la France est engluée dans une période de flat interminable, Nic Von Rupp lui, continue d’enchaîner les sessions world-class à 10 000 km de là. Si nous l’avons déjà vu scorer cet été Macaronis et Kandui notamment, c’est désormais du côté de Greenbush que le Portugais s’est offert une session de classe mondiale.
Et même si malheureusement la mode ces derniers temps est à l’emploi de superlatifs sur les vidéos Youtube pour faire des vues, cette dernière se rapproche du titre utilisé. Le reste, on laisse Nic vous l’expliquer.
« J’ai pas mal voyagé dans les îles Mentawaï au cours des 10 dernières années et pour moi, cette session à Greensbush fût la plus grosse, la plus lourde, la moins profonde et la plus dangereuse que j’ai surfé ici. La vague peut sembler parfaite mais croyez-moi… Elle se dresse comme un train, elle est raide comme une falaise et une fois que vous avez fait le drop de départ, vous ne savez jamais ce que la dernière section va faire. C’est comme jouer aux dés. On ne sait jamais si elle va rester ouverte et vous laisser sortir, ou si au contraire, elle va fermer à cause du récif peu profond. Il faut payer pour jouer. Et lors de cette session les gars ont payé leur ticket d’entrée… »
Au programme, griffures, planches cassées, nez fendus et pour finir la session, un knock-out pour Nate Behl qui s’est assommé sur la dernière vague.
N.V.R – « On dit des surfeurs pros que leur vie est un rêve. C’est vrai, jusqu’à ce que tu termines tête la première dans le récif et que tu doives te faire recoudre à 16h de route de l’hôpital le plus proche ».
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