On connaît la chanson, les reefs du sud réglés comme du papier à musique en hiver, se sont activés avec les grosses houles successives qui ont déboulées fin novembre. Plus habitués à sortir les guns de 7′ minimum pour espérer partir à la rame, il fallait l’audace et les qualités techniques de Fred Compagnon pour tenter d’approcher le ride à Parlementia sans dérives, à l’aide d’un Alaia shapé sur mesure. Propulsion oblige, le départ se fait en S.U.P, une méthode qu’il a bien rodée dans les tubes landais pour désormais se sentir à l’aise dans les grosses conditions. Une trajectoire unique et un sens de la glisse novateur qui le pousse vers des sommets et la pratique avec. L’occasion de faire un point avec lui sur les limites de la planche originelle.
3 questions à Fred Compagnon:
Tu peux nous décrire la sensation de dévaler la vague de Parlementia en Alaia ?
La sensation de surfer Parlementia en alaïa, c’est comme rider en snow en montagne, sur une grosse couche de « peuf » vierge et fraiche. C’est vraiment l’hallu !
Et celle des Alcyons ?
Les Alcyons est une vague super technique, au take off, elle demande un placement précis, les marches et les marmites rendent le ride compliqué. En alaïa, on ne rame pas vite, la planche flotte peu et n’a pas beaucoup de rocker. Chaque take off est un nouveau challenge et chaque ride est en mode « survival », tout va très vite, le simple fait de ne pas tomber, c’est du bonheur.
Tu penses qu’il y a une taille de vague limite en alaïa ?
En alaïa, la limite surfable est vite atteinte, vers 3-4 m peut être, à condition qu’il n’y ait pas de courant, que la vague ne jette pas au take off et que sa paroi soit lisse. Sans oublier le courage qu’il faut pour se placer au plus prés du déferlement, pour démarrer au dernier moment.
En duotao (S.U.P en binôme), mon alaïa à les côtes d’un snowboard et il a des straps, de ce fait, il accroche bien, même à haute vitesse. Je pense pouvoir surfer des vagues de 5 à 6m, à condition d’être lancé par un grand S.U.P et un bon copilote, qui n’a pas peur de bouffer.
Un grand coup de fraicheur ! ça me rappelle les début du snow avec les swallows; chapeau !!!
Je pense que certaines choses sont inné chez certaines personnes, puis forcément quand c’est une passion alors la tout est possible dans ce type de domaine, en tout cas chapeau.
« Sans oublier le courage quil faut POUR se placer » et
« à condition dêtre lancé »
d’avance de rien
Marcel
il surf avec tout!!!commeil dit Lair..il faut s amuser dans l eau!!rebrix