Sans refaire toute l’histoire des films de surf, on se rend compte qu’elle est marquée par les productions de quelques grands réalisateurs (Bruce Brown, Jack McCoy, Taylor Steele, Kai Neville…) et de quelques grandes marques (Billabong, Rip Curl, Globe…)
Volcom fait clairement partie de cette dernière catégorie avec des réalisations innovantes comme 156 tricks, Magnaplasm, ou The Bruce Movie. Mais en 2021, dur de refaire un Psychic Migrations en emmenant son team déchirer les meilleurs spots du monde.
Ryan Thomas a donc dû composer avec des surfeurs souvent bloqués à la maison, mais figurez vous que les très bons surfeurs ont tendance à vivre près de très bons spots, et à les surfer comme personne. Ainsi pas la peine de s’étonner de voir Jack Robinson enquiller les plus gros barrels de West Oz ou Yago Dora survoler les beachbreaks brésiliens.
Les surprises viennent plutôt de Ryan Burch qui lâche le fish pour le longboard, Balaram Stack qui charge comme un malade, ou Ozzie Wright qui navigue dans les tubes en grande planche.
Et puis il y a Noa Deane. Sans doute le free surfeur parfait, puisqu’on sent bien qu’il n’a jamais ressenti le besoin d’assurer deux rollers pour un 3,5 ou la pression d’une manoeuvre qui risquerait de le blesser. Du coup il surfe sans calculer, plante son rail comme un forcené et décolle chaque air comme si c’était le dernier. Car quitte à se faire lobotomiser, autant avoir déposé le cerveau !
EXTRA!
Ces gars-là sont des artistes! là on peut vraiment parler de création en surf!
power surtout le debut ..