Supertubos
Certains sont arrivés en avance sur le sol portugais et ont pu profiter d’excellentes conditions à Supertubos. Les images filmées par Peyton Willard, Alex Hayes et Ericeira Raw Surf sont splendides. Il y avait de la taille et certaines bombes fermaient, mais Leonardo Fioravanti, Nic Von Rupp, Liam O’Brian et les autres ont réussi à sortir plusieurs barrels bien massifs. Comme disait Jack Robinson l’année dernière au micro de la WSL « ici c’est comme Pipeline mais dans l’Atlantique, c’est exactement la même chose. Tu dois être à l’affût pour trouver la bonne.«
Vagues à manœuvres
Ne vous attendez pas à des films de surf avec un gros budget de production. Ce sont ici des vidéos « raw-cuts », ou autrement dit, clips non édités. Pas besoin de musiques ni de transitions explosives quand les surfeurs envoient du lourd. La preuve avec Gabriel Medina qui s’est trouvé une petite gauche pour répéter ses gammes. Ce type de clips est une mine d’informations qu’il ne faut surtout pas négliger. Vous pourrez ici bombarder le bouton pause et retour en arrière pour vous imprégner de la technique du triple champion du monde. Kelly s’est lui concentré sur les droites à l’heure des ajustements de boards. L’Américain en aura testé 3 ou 4 différentes pendant la session. Son fish, monté en twin, semble relativement bien marcher dans ces conditions off-shore.
Partage et nettoyage de plage
De son côté, la WSL n’est pas restée les bras croisés pendant ces deux jours sans compétition. Ils en ont profité pour continuer leur programme Rising Tides. Cette fois, ce sont les surfeuses du Tour qui ont pris le temps de conseiller les jeunes surfeuses locales. Sophie McCulloch, Bettylou Sakura Johnson, Isabella Nichols, Yolanda Hopkins (la wild card du MEO Rip Curl Pro Portugal 2023), se sont mises à l’eau avec les espoirs de la région. Le choix de faire participer uniquement les femmes, dans cette journée basée autour du partage, a pris place juste avant la journée internationale du droit des femmes. L’organisation en a d’ailleurs profité pour promouvoir les femmes à sa manière. Chaque surfeur du CT portera sur son lycra, le nom d’une femme dans le sport qui l’a inspiré.
Ce n’est pas tout, We Are One Ocean, (financé par PURE) continue même en Europe. Un programme lancé par la WSL et visant à protéger l’environnement marin qui nous est si chers.
L’action du jour était de restaurer le varech. L’atelier impliquait des enfants du Peniche Surf Clube, pour les sensibiliser à l’importance de ces algues marines. L’Insititut Monitoramento Mirim Costeiro s’est occupé des activités avec Hope Zones Foundation et SeaForester.
Les femmes