On dit souvent que le surf de gros est une drogue, tant le phénomène d’addiction de ceux qui y ont goûté est presque irréversible. Ryan Hipwood, particulièrement accros à l’adrénaline, en est un parfait exemple. Des tubes dantesques de Teahupo’o aux wipe-outs suicidaires sur le monstre de Shipstern en Tasmanie, en passant par une session mémorable de nuit à Ours, l’Australien aura manifestement mérité en 2011 sa place au sein des chargeurs les plus inconscients mais néanmoins brillants de la planète. Entre peur, adrénaline et exploits, Ryan revient sur une année chargée qui prouve une nouvelle fois que ces types vivent sur une autre planète.