Surfer seul. Sur une île danoise. En plein milieu de la mer Baltique. C’est ce que vit tous les jours, toute l’année, Dennie Hilding, installé avec sa famille sur l’île de Bornholm.
Dans The Fisherman’s Tale, Dennie nous raconte son histoire : son arrivée sur l’île, sa découverte, son mode de vie. D’ailleurs, son mode de vie, pour lui, n’est autre qu’une simple continuité de la philosophie du surf.
Arrivé avec sa femme et ses enfants, Dennie est passé d’un petit appartement suédois bien rangé à une vie à la ferme. Une ferme, perdue au milieu de la mer Baltique. « La vie à la ferme est merveilleuse mais c’est aussi un défi. On avait envie de se fonder un mode de vie durable et écologique ».
Ne pas s’imposer à la nature, ni même composer avec, mais s’y soumettre incontestablement, c’est la perception qu’a cette famille scandinave de la vie. Surfer et dépendre de la nature et de ses saisons, c’est aussi se rendre compte « à quel point nous pouvons être petits ».
Personne ne surfe sur cette île. Alors Dennie a fait ses propres recherches de spots, en découvrant le moindre coin et en se fiant aux prévisions météorologiques. Il a réussi à trouver quelques vagues, au fur et à mesure qu’il sentait que l’île lui « livrait de plus en plus de secrets ». Persuadé que les îles baltiques ont plus à offrir que ce qu’il a déjà pu trouver, il a écouté les pêcheurs du coin lui contant l’existence de vagues glassy parfaites, décrites comme si elles étaient des légendes.
Face à la beauté des vagues vierges, il a décidé d’ouvrir ses portes à quelques surfeurs curieux, fondant ainsi une sorte d’éco-gîte qui a vu passer Remi Petersen, Andrew Lange ou encore Freddie Meadows. En développant tout au long de l’année une permaculture qui lui permet de consommer en fonction de ses besoins mais aussi en fonction de ce que la nature accepte de lui procurer, Dennie met en avant un mode de vie plus durable et respectueux de l’environnement qui le nourrit.
Du début du froid aux longs jours d’été rythmés par le chant des oiseaux, en passant par l’énergie de la noirceur de l’hiver et les premiers arrivants avec la brise du printemps, embarquez pendant 20 minutes à bord de Fisherman’s Tale. Vous ne le regretterez pas… et on ne peut pas vous garantir que vous n’aurez pas envie de tout quitter pour voir à quoi peut ressembler ce coin de paradis froid !
>> Vidéo par Bornholm Surf Farm
>> toujours + de vidéos dans le froid
Magnifique commentaire, on imagine l’accueil au line-up, un pur régal
ouhlala beaucoup de haine Aitor.
Mais qui es-tu pour dire de foutre le camp?
Itsasoa denonen da 😉
Voilà, continuez à aller pourrir des endroits vierges. Et ça se dit écolo ?… Le surf est un tourisme comme un autre, aussi destructeur. Regardez ce que le surf a fait de Bali et la plupart de l’indonésie. Et y aura toujours des « surfers » citadins, qui pratiquent 2 semaines par an pour trouver ça « géniaaaaaal ! » Le surf est une usine à plastiques qui pourrit l’océan. Foutez le camp !
Ça, c’est génial. Hâte de voir ce petit reportage.