Le bonheur de sessions partagées entre potes, quelque part sur la côte Atlantique…
Ici le surf se mêle à la musique et prend des allures plus libres et fantaisistes que dans la plupart des images que l’on voit de nos jours sur les réseaux sociaux et dans les médias surf.
Du surf de Nil Caillet, Victor Delignette, Jules Lepecheux, Quentin Puren et Arthur Follenfant se dégage avant tout le plaisir d’évoluer librement sur les vagues. Leurs courbes sont longues et singulières. Et outre l’esthétique originale et un brin énigmatique de cet édit qui le rendent singulier, il est rare aujourd’hui de voir des films ou des vidéos de surf qui ne suivent pas les trajectoires puissantes et incisives du shortboard. Vous pouvez d’ailleurs retrouver un article sur Jules Lepecheux dans notre dernier magazine.
On le sent, ces surfeurs sont influencés par une époque révolue qu’ils n’ont pas connue, mais qui trouve en eux une résonance toute particulière et qu’ils continuent de faire vivre dans le présent. Un présent qui a tendance à lisser le style dans le surf, et où beaucoup surfent les mêmes planches de la même manière dans un souci de performance.
Dans ce petit film expérimental où la musique coexiste avec le surf, les surfeurs renouent avec la manière dont le surf était pratiqué dans les 60’s et les 70’s, lorsqu’il s’agissait de faire corps avec la vague plutôt que de la taillader. Il nous fait replonger dans une époque où la sensation était au dessus de tout, une époque où le surf prenait part à un mouvement culturel plus large où se mêlait aussi la musique.
>> Par Ondine Wislez Pons
> Vidéo par Nil Caillet
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