Nom-prénom ? Erwin Bliss. Âge ? 24 ans. Team ? RVCA. Particularité ? Vit 6 mois en Australie et 6 mois en France du côté d’Hossegor. Celui qui a grandi en Guadeloupe partage en effet aujourd’hui sa vie entre la France et l’Australie. 6 mois dans chaque pays. Pas de jaloux.
Mais son dernier edit, WEB, réalisé par l’un de ses meilleurs potes Yentl Toubloul, permet d’en savoir un peu plus sur ce surfeur au profil bien particulier sur la scène européenne.
« Je suis né et j’ai vécu 10 ans dans des logements sociaux. Je sentais la pisse, les dealers se prélassaient dans les escaliers, les voitures et les poubelles brûlaient dans les parkings. Je pense qu’il faut savoir ce que c’est que de toucher le fond pour viser plus haut tout en restant dans la réalité. Aucun de ces stupides influenceurs ne m’inspire. Ils ne savent rien de la vie. Pourquoi avoir besoin de quelqu’un’ de connu pour s’inspirer ? Mes amis proches sont ma plus grande source d’inspiration » a t-il confié à nos confrères de Stab dans une interview.
Yentl est en effet allé le voir en Australie pour filmer un peu, avant que les deux compères ne rejoignent ensemble la Gwada, afin de filmer une gauche sur laquelle les deux amis ont grandi. Sans bien évident oublier Hossegor et ses alentours. L’occasion de voir comment ce passionné d’araignées a réussi à tisser sa toile entre les différents coins qu’il aime et qui l’ont vu grandir.
>> Vidéo par Yentl Touboul
Tags:
Erwin Bliss
RVCA
web
Yentl Touboul
PS : Le clip est top!
Il fracasse le jeune c’est sur, par contre son intro interpelle un peu (« Je sentais la pisse, les dealers… »)
Ça serait cool un de ces quatre de faire un article sur la réalité du surf biz et de ces jeunes stars en herbes (pas les futures stars mondiales signées chez Hurley à 12 piges, les autres)… Histoire de mettre un peu de transparence la dedans pour nos jeunes ados qui rêvent de marcher dans les pas de leurs idoles…
Quand on voit que les salaires annuels de certains de nos surfers les plus médiatisés rasent les pâquerettes, je serais curieux de savoir comment font tous ces jeunes punks en herbe pour s’offrir une vie à cheval entre l’Australie et Hossegor (on va pas se mentir le BAB, Sud Landes c’est pas vraiment la conception du guettho et de la misère), plus les billets d’avion pour faire les A/R entre leurs « 2 maisons », plus les quoi? trois trips annuels pour » faire du contenu », plus les frais courant de la vie d’un individu lambda… Enfin bref, qu’en est t’il vraiment? Véritable dévotion et sacrifice ultime pour leur passion (avec cumul de job de merde pour arrondir les fins de mois etc etc), ou sport de nanti (ou l’on dissimule des parents qui alimentent discretos le compte courant pour que fiston se donne un style)?
Avant que ça se déchaine, je pose une question, je ne connais pas du tout la vie de Erwan, par contre je serai curieux d’en savoir plus sur la réalité de nos surfers en général…