Elle est championne du monde 2023. L’Américaine originaire de Floride a terminé sa saison 2023 en beauté, en remportant son premier titre mondial sur le spot de renommée mondiale devenu son homespot : Lower Trestles. Une victoire sur laquelle elle est revenue en longueur lors d’une interview avec Surfeuses Magazine. Peu de temps avant, elle avait terminé la 10e épreuve du WCT également sur la première marche du podium, en s’imposant lors du Tahiti Pro devant Caitlin Simmers. Son titre lui assurant aussi une qualification aux Jeux Olympiques Paris 2024, elle retrouvera la vague de Teahupo’o en juillet prochain, cette fois avec un lycra aux couleurs de son pays. Nous lui avons posé quelques questions à ce sujet.
L’année prochaine sera une année majeure car ton titre t’as qualifié pour les Jeux Olympiques Paris 2024, comment te sens-tu à l’idée de participer à nouveau aux Jeux Olympiques et d’aller cette fois à Teahupo’o ?
C’est super d’être à nouveau qualifiée, c’était aussi l’un de mes objectifs majeurs cette année. Ça va être super d’y retourner, c’est un endroit unique car tout le monde est dans la passe, on y accède en bateau, avoir un bateau là-bas est plus important que d’avoir une voiture (rires). C’est une vague vraiment spéciale et iconique, effrayante mais belle à la fois. J’espère qu’on aura de belles vagues et je suis excitée, représenter son pays est un sentiment particulier et le faire à nouveau est quelque chose de spécial.
Peux-tu nous parler de ta relation avec la vague ? Tu y as passé du temps et même gagné l’épreuve du CT cette saison…
J’ai fêté mes 18 ans à Tahiti, c’était la première fois que je m’y rendais et j’ai de suite adoré. C’était un peu hors saison et nous avons eu une houle incroyable avec peu de monde à l’eau. C’était très beau et la taille parfaite pour commencer à surfer là-bas. J’aime Tahiti, les gens là-bas et la chaleur. C’est un spot qui a le potentiel de te donner la vague de ta vie ! Y gagner m’a donné pas mal de confiance en moi car c’est le type de vagues sur lequel je veux travailler et progresser. J’aimerais y retourner avant d’enfiler mon lycra aux Jeux, aussi car j’adore cet endroit.
Teahupo’o est une gauche, ce qui manquait la saison passée selon certains sur le Tour, partages-tu cet avis ?
En tant que goofy j’aimerais bien sûr avoir plus de gauches sur le Tour, peut-être qu’on en aura une nouvelle l’an prochain. C’est définitivement une conversation qui revient et je pense que tout le monde, même les regulars, voudraient avoir plus de gauches. Certaines des meilleures vagues au monde sont des gauches et ce serait super d’avoir un équilibre gauche-droite sur le Tour. On verra !
Note : depuis cette interview, la World Surf League a dévoilé le calendrier du Championship Tour 2024. La gauche de Cloudbreak (Fidji) y fait son grand retour fin août tandis que le Tahiti Pro se déroulera en mai.