« J'ai surfé une des meilleures droites de ma vie ».
04/05/2021 par Rédaction Surf Session
Loin d’Hendaye, sa ville natale, voici au Salvador, joyaux de l’Amérique latine, le 4e épisode du Vlog d‘Andy Criere. Plongez l’espace de quelques minutes dans l’universde ce surfeur à la personnalité attachante.
Surfer des vagues de classe mondiale c’est le rêve de tout surfeur. Rêve devenu possible pour Andy du côté de Punta Roca, spot où se trouve les meilleures droites du Salvador. Et pour sa première dans ce pays d’Amérique centrale, le surfeur basque fût plus que gâté.
Joint dans la journée, voilà ce qu’Andy Criere nous a confié :
Parle-nous un peu de cette vidéo, du pays, des conditions, de l’ambiance… ?
Andy Criere –Je suis allé là-bas pour m’entraîner pour les championnats du monde. J’y ai passé deux semaines pour connaître les différentes vagues du Salvador. J’ai été vachement surpris par les conditions parfaites. Ça fait des années que je rêvais d’y aller et j’ai surfé une des meilleures droites de ma vie. C’était super sympa et j’en garde de très bons souvenirs. Les locaux étaient super cool avec nous et l’ambiance au pic était super détendue.
C’était quoi ton programme ces derniers jours ?
A.C – Je suis retourné à la maison et j’y ai appris une bonne nouvelle, à savoir que j’étais sélectionné avec l’équipe d’Espagne pour faire la compet’ pré-olympique au Salvador. Donc j’ai repris mes entraînements en salle.
Et ton programme pour les prochaines semaines ?
A.C – Là ça va être surf, surf, surf jusqu’au Salvador. Je pars le 23 mai avec toute l’équipe et la compétition commence le 29 mai. Avant ça, j’ai deux QS 3000 au Portugal, donc ça va être un super entraînement pour le Salvador.
Quelles sont tes prochaines destinations hors compet’ ?
A.C – La prochaine destination ça sera sûrement l’océan Atlantique et j’attends avec impatience les nouveaux swell qui vont arriver cet été. J’ai aussi envie de raconter les journées de préparation pour les championnat du monde I.S.A. au Salvador. C’est le début du projet « Ocean Journals » que j’ai commencé avec beaucoup de joie et de motivation et c’est en train de marcher.
Comment as-tu vécu ces derniers mois version Covid ?
A.C – Ça m’a beaucoup manqué de ne pas pouvoir aller à l’eau. Je me sens mieux dans l’eau que sur terre, j’y trouve la paix. Ça a été dur mentalement de ne pas pouvoir aller surfer. Mais les compétitions non, ça ne m’a pas vraiment manqué, j’en avais un peu marre. J’avais jusqu’à présent un rythme de compétitions intense, j’en faisais 1 à 2 par mois. Tout cela me demandait beaucoup d’énergie et j’ai ressenti que je manquais de motivation. Cette longue pause m’a permis de me focaliser et de retrouver cette niaque.