Après 4 ans d’absence, l’ASP World Tour fera son grand retour dans les îles Fidji à partir du 3 juin. L’occasion pour Michel Bourez comme pour de nombreux surfeurs du Tour, de découvrir les vagues de l’archipel.
Les gauches tubulaires de Fidji ne sont pas sans rappeler celles de Teahupoo, mais le Tahitien, actuel 12ème mondial, ne se sent pas particulièrement avantagé par rapport à ses adversaires, et a hâte d’en découdre à 3 sur le spot.
Interview à quelque jours du début de la compétition :
Une épreuve à Fidji est une grande première pour toi. Comment te sens-tu avant le départ ?
Il me tarde vraiment d’arriver sur les plages de Fidji, j’ai toujours rêvé d’aller surfer ces vagues. C’est une longue gauche qui tube, et qui reste fracassable même quand il y a du vent. Avec toutes les vidéos qui ont été tournées là bas, ça ne donne que l’envie d’y être. J’en ai rêvé.
Tu ne seras d’ailleurs pas le seul du Tour à découvrir cette vague…
Fidji reste rare, déjà par son prix, et Volcom n’y était pas venu depuis 2008. Je suis très heureux qu’ils aient rétabli cette étape parce que c’est vraiment une vague exceptionnelle. L’ASP et Volcom nous donnent la chance d’aller là bas et d’être maximum 3 à l’eau, le trip en lui-même s’annonce vraiment parfait.
Sur certains points, les vagues de Fidji ne sont pas sans rappeler Tahiti. Tu en penses quoi ?
Oui, cette fameuse gauche sur du reef est souvent comparée à chez moi. Mais après m’être renseigné au près de beaucoup de monde, je me suis rendu compte que le tube n’est pas pareil, et de nos jours tout le monde sait tuber. Donc je pense que nous auront tous les mêmes cartes sauf évidemment les anciens du Tour – les Hobgood, Kelly, etc – qui connaissent déjà le spot.
Tu as prévu un quiver particulier pour aller à l’eau ?
A Fidji, les conditions changent souvent et parfois assez radicalement. Un jour, les vagues peuvent être très grosses et le lendemain assez petites. Mais comme je ne connais pas le spot, je vais prendre des boards à partir de 5″11 jusqu’à 6″8, j’emmène 2 board bags. J’aviserai sur place.
D’après toi, quels seront les surfeurs à surveiller sur cette compétition ?
Je pense qu’il faudra se méfier d’Owen Wright, parce qu’il a un gros potentiel sur les vagues tubulaires. Il faudra aussi surveiller les nouveaux, qui savent aussi bien tuber. Ça va être une compétition difficile, parce qu’il y a d’un côté les anciens qui sont toujours là et qui connaissent déjà le spot, et de l’autre les jeunes qui veulent tout rafler. Ça devrait être assez sanglant.
Suite à la rétrogradation de l’épreuve de J-Bay, il y a aura un break de près de 2 mois entre Fiji et Tahiti. Quel sera ton programme ?
Je vais être sur le US Open à Huntington Beach Pier (du 30 juillet au 5 août, ndlr). Et sinon, j’ai quelques trips prévus avec Nike, dont un à Bali, et peut-être aux Mentawai. Entre tout ça, je vais rester à la maison surfer de bonnes vagues et peut être aller cruiser les îles…
Teaser du Volcom Fiji Pro 2012 :
A suivre à partir du 3 juin sur volcomfijipro.com