À l’occasion de notre séjour en Suisse à Alaïa Bay en compagnie de Kauli Vaast, dans le cadre du Freeride World Tour, nous nous sommes posés avec lui pour parler des airs et de son rapport à cette manoeuvre sans cesse plus technique. Leur niveau augmente, les rendant de plus en plus durs à réaliser. De plus en plus valorisés en compétition depuis plusieurs années, ils sont un mélange complexe de technique, d’esthétique et de créativité. Au cours de son passage à Sion, Kauli a d’ailleurs passé du temps à tester une toute nouvelle section à airs dans la piscine à vagues, lui permettant de répéter encore et encore la même manoeuvre sur une section toujours identique.
Nous lui avons demandé ce qu’il pensait de leur valorisation en compétition et si, selon lui, les airs étaient l’avenir du surf. Si le Tahitien est conscient de leur importance en compétition, qu’il passe beaucoup de temps à les travailler pendant ses entraînements et qu’il est très bon dans les manoeuvres aériennes, il nous a répondu ceci : « Il faut toujours retourner à la base et la base c’est les gros carves, les turns, surfer sur le rail, même si cela reste quelque chose de très valorisé. » Mais le surfeur de 21 ans le dit lui-même : « C’est hyper important de pouvoir les sortir quand il faut dans les séries. » Ils font partie des manoeuvres que la plupart des athlètes travaillent à répétition mais trouver la perfection est difficile dans un environnement en perpétuelle évolution.
Son pourcentage de réussite, comment réaliser un air, leurs dangers potentiels, le surfeur qui l’inspire le plus dans les figures aériennes… Autant de questions auxquelles le goofy a répondu et sur lesquelles nous souhaitions solliciter son oeil avisé. Que ce soit en free surf ou en compétition, ils font partie de son répertoire à manoeuvres et il sait à quel point ils sont précieux à maîtriser.
