Kelly Slater se livre sans détour dans cette interview réalisée par Volcom. Petit résumé pour ceux qui ne pigent pas trop l’anglais :
Les gens n’ont pas forcément vu l’insécurité et la souffrance que je camouflais par le succès. Cette insécurité vient de problèmes familiaux, sans doute un vide à combler dans mon cœur.
D’un coté j’avais une bonne relation avec mon père, de l’autre j’avais une opinion négative de la façon dont il vivait sa vie, car il buvait beaucoup.
Ça me faisait du mal et ça faisait du mal à ma famille. C’est ce qui m’a détourné de ce mode de vie. J’ai vu les challenge que ma mère rencontrait et je savais comme ça lui ferait du mal si je faisais la fête, si je buvais ou si je me droguais.L’autre chose c’est que j’ai voulu très tôt réussir dans la vie, avoir du succès dans tout ce que j’entreprenais. Tout les mecs que je voyais trop faire la fête ne connaissaient pas le succès pendant un bon moment.
J’ai eu mes propres écueils, plutôt dans mes relations, en choisissant des partenaires qui n’était pas toujours les bons pour moi, qui ne respectaient pas forcément les choses qui font vraiment ce que je suis. En vieillissant on devient un peu plus sage, mais uniquement si on apprend de ses erreurs. Il y eu certaines choses que j’ai eu du mal à gérer ou à comprendre, et ça a été dur pour moi.
On me pose des questions sur ma longévité, et la concurrence des jeunes… Si ton esprit n’est pas allumé et excité par des choses, tu vieillis très vite.Quand on arrête d’avoir des objectifs permettant d’utiliser ses capacités, la vie est finie à ce moment là ! »
